Le blé à moudre (1)
Datte: 17/12/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
... calme, l’organisation et le respect des choses établies. Mais ce soir, en rentrant la vision de cette jupe relevée, cette partie de femme aperçue par inadvertance le renvoie à ses démons de minuit. Sa mère vient de devenir à ses yeux autre chose... que sa mère. C’est aussi une femme qui se vit sous le même toit que lui et pourquoi ce soir cette idée lui reste-t-elle bloquée dans la caboche ? Il prend sa douche, et elle chantonne dans la cuisine. Elle est toujours contente de quitter la maison de ses parents. Souvent elle sourit dès qu’elle retrouve son « chez elle ». Et Daniel ce soir aime cette risette qui se visse à ses lèvres de femme. En mettant son linge sale dans la panière de la salle de bains, il aperçoit au fond de celle-ci le linge qu’elle y a déposé dès qu’elle a vidé les sacs de voyage. Un soutien-gorge est sur le dessus de la corbeille. Pourquoi le prend-il ? Il enfonce son poing dans un bonnet, comme pour en deviner la taille, celle du sein qu’il peut contenir. Mais son regard est aussitôt attiré par des couleurs analogues à celle de cette brassière. Il prend entre son pouce et son index cette culotte de dentelle fine. Dans un geste instinctif, machinal, il porte celle-ci à ses narines. Il y retrouve une sorte de fragrance intime, une odeur de femme. Pris d’une sorte de remords, il lâche l’ensemble qui coule de nouveau dans le panier. Mais cet abandon du vêtement ne monte pas jusqu’à son cerveau embrouillé. Il a comme un tressaillement et des images d’un ...
... érotisme torride viennent en vague, assaillir sa tête et son corps tout entier. D’un coup, il a une érection monstrueuse, sa queue se tend comme ça, sous l’impact de cette vision sous l’imagination de ce que peuvent contenir ces deux pièces de vêtement si personnelles à sa mère. Il a beau se traiter de saligaud, de con, rien n’y fait sa trique bien en place ne veut pas le quitter. Alors dans un effort désespéré pour débander, il revient sous le jet tiède de la douche. Cette fois c’est bon, son sexe a repris une dimension acceptable. En peignoir, il regagne sa chambre. Rose, dans sa cuisine fredonne toujours. — Tu viendras manger ? — Oui ! Elle a crié depuis la table qu’elle a dressée. Il a répondu de sa chambre. Il est sur son ordinateur et tapote sur son clavier. Un devoir qu’il veut finir tant qu’il a des idées. Le temps passe et il frappe toujours sur des lettres pour parachever son travail. La porte s’est ouverte silencieusement. Rose observe son gamin. C’est vrai que son père a raison. C’est presque un homme maintenant. Le peignoir ouvert il est nu su sa chaise. Pas un seul instant il n’a levé les yeux vers elle, il ne sait pas qu’elle l’observe. Un petit bout de langue rose coincé entre ses lèvres, il se concentre. Puis comme un sixième sens, une prémonition, il remonte son front. Sa mère est là, dans l’embrasure de la porte qui le suit des yeux. Pourquoi cette foutue érection choisit-elle ce moment-là pour réapparaitre ? Il n’en sait rien. Il ne sait pas non plus que son ...