1. Le blé à moudre (1)


    Datte: 17/12/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    ... dort pas encore. Il devine le plafond au-dessus de lui. Sur la surface invisible pourtant se dessine comme pour le tourmenter la croupe enfermée dans sa jupe. Ce cul qui dans sur le ciel de sa chambre, il voudrait qu’il appartienne à toutes, à n’importe laquelle des femmes de cette terre, pas à celle qui est là, quelque part dans la maison. C’est affreux ces sentiments trop violents. La cuisse en filigrane de ses pensées, pourquoi se voit-il y poser sa main ? Allons ne soit pas idiot, fils pervers, tu n’as donc pas honte de fantasmer sur... oui, mais ! Une autre voix en lui qui lui souffle l’inverse de ce qu’il voudrait. Laisse-toi tenter, elle est toute proche, elle est là, tu n’as rien d’autre à faire qu’à tendre la main... lui dire que tu la veux... La bagarre est sauvage sous les paupières qu’il a fini par fermer. Ce foutu sommeil qui ne vient pas. C’est elle qui vient de passer devant sa porte. Ce simple geste de s’arrêter, à l’écoute de sa respiration il sait bien qu’elle le fait chaque soir, depuis qu’il est en âge de comprendre. C’est pour un fils qu’elle s’inquiète, pour son garçon qu’elle a peur. Et lui le fils indigne, il n’a plus qu’une pensée, une idée en tête. Coucher avec elle... enfin pas seulement coucher ! Ça il l’a fait des centaines de fois les soirs d’orage, ou quand il était malheureux, comme cette fois ou tombé de vélo, elle l’avait choyé. Mais c’était... il y a bien longtemps. Là ce soir, pas de tonnerre à l’horizon, pas de petits bobos à soigner. ...
    ... Rien sauf cette... ce sexe qui bande et l’objet de son désir vient de reprendre sa route, vers sa chambre ? Non ! Pas encore. Elle aussi a besoin de se sentir nette et propre, pour dormir. Mais lui n’est pas bien dans sa peau... l’a-t-elle compris au repas ? Elle le regardait comme à l’accoutumée, mais... elle devine si bien parfois. Et il entend l’eau qui coule alors c’est pire encore. Nue, elle doit être nue et merde, c’est normal de se doucher à poil, même pour une mère. Alors ? Il bande et elle doit ne plus se laver ? Nul le gros nigaud ! Elle est... il veut arrêter d’imaginer cela qui va le rendre fou. Pourquoi est-il debout dans ce couloir ? La douche... elle n’a pas même fermé la porte et l’eau coule, elle se savonne c’est sûr ! il n’a qu’à tendre les doigts, pousser cette cloison mobile mal close. Elle ne va pas gronder son garçon s’il entre ? Mais Daniel reste derrière cette porte, cette interdiction, ce tabou ! Il n’a pas ce courage, en est-ce vraiment un ? De faire ce pas qui le sépare de la perversité complète. Dépravation c’est bien le mot. Ah ! oui, mais alors cette trique-là, garçon pourquoi l’as-tu qui te chatouille le bas ventre ? Difficile de comprendre le pourquoi de tout cela ! Il avance vers la cuisine, un verre d’eau lui sera salutaire, sa bouche est sèche. Le jet de la douche vient de se taire. Un autre son parvient à ses oreilles de garçon mal élevé. Elle doit s’éponger et c’est sa chevelure qu’elle frotte sur l’éponge qui lui renvoie ce genre de signaux. ...
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