Jeux entre frères (2)
Datte: 23/10/2017,
Catégories:
Inceste / Tabou
... silence lourd et pesant. Je me réfugiai dans la chambre de mon frère pour lui demander ce que nous pouvions faire, mais nous étions tous les deux tétanisés par la violence des propos de Maman, son caractère catalan pouvant la transformer en véritable furie quand elle était en colère. Le plus sage était d’attendre que la tempête se calme. Hélas, après une accalmie, elle reprit de plus belle : — Écoute-moi bien, espèce de salaud : tu vas faire tes valises et me foutre le camp… Tu as une demie heure pour débarrasser le plancher. — Mais chérie … — Il n’y a pas de "chérie" qui tienne : ça fait un bon moment que je vous surveille et j’ai tout compris à votre manège, alors bouge avant que je ne te coupe les couilles ! Un silence pesant tomba sur la maison, il n’y avait plus un bruit, mis à part quelques claquements de portes. — Tu me rendras les clés de MA maison. Je suis chez moi, tu t’en rappelles ?! Je m’occupe du divorce et de la pension que tu verseras aux garçons pour leurs études. Si tu veux les voir ce sera ailleurs, OK ?! Après un bruit de porte et de portière, j’entendis le crissement des pneus sur le gravillon de la cour, puis plus rien. Avec Julien, nous allâmes voir si Maman allait bien ; ...
... elle était sur le canapé, la tête entre les mains. — Maman, ça va ? Elle leva le regard vers nous, nous tendit les bras et éclata en sanglots. Nous la câlinâmes comme nous pouvions puis elle nous demanda de la laisser tranquille. Deux jours plus tard, elle nous installa sur la terrasse avec un apéro et nous fit une annonce : — Écoutez-moi, mes chatons ; il faut que je fasse le point, seule. J’ai appelé votre oncle Fernand pour qu’il vous prenne en vacances deux ou trois semaines. — C’est celui qui a une ferme ? — Oui et deux filles ; ils font du fromage de brebis et elles sont dans les alpages avec le troupeau depuis que votre oncle a eu son accident. — Elles sont vieilles alors ? — Tu plaisantes ? Elles ont un an de plus que vous. Bosseuses et mignonnes en plus. Alors, vous voulez bien ? — Et toi, Maman, que vas-tu faire ? — Ne soyez pas inquiets, le temps de mettre de l’ordre dans ma vie et tout ira mieux après. — Bon d’accord, mais prends soin de toi. — Merci, mes amours, vous allez voir : l’air de la montagne vous fera le plus grand bien. Après un long trajet en train puis en car, nous nous retrouvâmes sur la place d’un village du nom de Castellane où nous attendait notre oncle Fernand. [À suivre]