Petit jeu qualitatif - Histoires de Sexe

Petit jeu qualitatif

... parlé un peu vite ! Je rétorque rapidement : — Ne vous faites pas des idées ! C’est juste par curiosité que j’ai dit ça !— C’est bien ainsi que je le pensais…— Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un peu de mal à vous croire ! Pour toute réponse, il rit, puis il m’entraîne vers le parking où est garée sa voiture. Durant tout le trajet, il parle de tout et de rien, je lui réponds, mais au fond de moi, j’ai quand même un peu peur ! On n’a pas idée d’aller à dix heures du soir dans l’appartement-maison d’un illustre inconnu, même si celle-ci vaut le coup d’œil, à ce qu’il paraît ! Peu après, sa voiture stationne au pied d’une pyramide parmi d’autres. En effet, il y a trois niveaux, tous agrémentés d’un grand balcon. Damien sort le premier, puis vient m’ouvrir la porte : — Voici mon petit chez-moi…— Petit, petit ! Versailles serait quoi pour vous ? Une simple résidence de campagne ?— Persifleuse ! Venez, vous préférez rentrer par le couloir ou le balcon ?— Ah bon ? On a le choix ?— Je vais choisir pour vous le couloir, ça vous choquera moins !— Me choquer ?— Allez, allez ! Nous entrons dans un beau vestibule commun dans lequel il y a six portes numérotées. Intriguée, je questionne : — Six logements dans une pyramide qui a quatre côtés ?— Ils sont forts ces architectes, non ?— Je renonce à comprendre ! Il ouvre une porte, et me propose d’entrer. J’ai une faible hésitation avant de poser mon pied chez lui, puis je me décide. Il ôte mon manteau et entreprend de me faire visiter le ...

... rez-de-chaussée. Pas mal du tout ! Le métier de consultant doit rapporter beaucoup plus que le mien ! À ma grande surprise, la cuisine est nickel, tout est bien rangé. Idem dans les autres pièces… — Vous avez une femme de ménage qui vient tous les jours ?— Non, aucune. Pourquoi ?— C’est vous qui faites le ménage chez vous ?— Oui, je suis un peu maniaque… Quelque part, ça se remarque un peu. Mis à part quelques livres sur la table du salon, rien n’est en désordre ! Je ne peux pas dire la même chose de mon intérieur… Dans le salon, un escalier en colimaçon grimpe vers le second niveau. — Là-haut, mon bureau et deux chambres d’amis.— On peut aller voir ?— Ok, passez devant, je vous prie. Passant devant mon hôte, j’allais poser le pied sur la première marche quand je réalise que je suis en jupe plutôt courte ! Je me tourne vers lui et lui dit : — Bien essayé, petit vaurien ! Il cligne des yeux, l’air surpris, puis comprend : — Ok, je passe devant. Puis avant de monter, il me dit : — Petit vaurien, vous avez dit ?— Vous auriez préféré « grand pervers » ?— Il y aurait eu au moins la moitié de vrai : « grand ».— Non, cent pour cent de vrai dans cette affirmation. Un adepte de la D/s est quand même un peu pervers, non ?— Et une adepte, elle est quoi ? Perverse ou pervertie ?— C’est une pauvre malheureuse victime de la perversité des Maîtres !— Pour une pauvre malheureuse victime de la perversité des Maîtres, je vous trouve plutôt en forme et en beauté ! Et je ne peux m’empêcher de ...