Petit jeu qualitatif - Histoires de Sexe

Petit jeu qualitatif

... même sur le côté un cheval d’arçon et une sorte de portique dont je n’arrive pas à définir la provenance. À côté de la porte une armoire dans laquelle il doit y avoir des choses pas tristes ! Enfin, au sol, un matelas dans un coin sur lequel gisent des chaînes et des liens. Troublée mais ne voulant pas le montrer, je lance faussement joyeuse : — Enfin un peu de désordre ! Ces chaînes ne devraient pas être accrochées quelque part ?— C’est vrai que je n’ai pas encore prévu un rangement.— Quelle négligence ! En tout cas, votre mini-donjon est pas mal du tout ! Vous avez dévalisé une salle de sport ou quoi ?— Diverses ventes aux enchères, et un peu de bricolage ensuite pour restaurer tout ceci. Le cheval d’arçon était tout craqué quand je l’ai acheté pour une bouchée de pain. Un peu de scotch à bâtiment, une housse par-dessus, puis un peu de velours, et voici le travail ! Entrant dans la pièce, je m’approche du cheval d’arçon. C’est vrai qu’avec ce velours rouge par-dessus, ça en jette. Distraitement, je caresse celui-ci ; c’est tout doux. J’imagine ce que ça doit être d’être attachée dessus et de subir une agréable fessée. Ça me remue les entrailles ! Troublée, je m’approche du portique et je découvre sur le côté ce qui ressemble visiblement à un carcan. Examinant mieux ce portique, je m’exclame : — Mais c’est une moitié de barres parallèles ?— En effet, c’est bien ça. Achetée aussi aux enchères pour pas grand-chose, la partie « petite barre » était complètement hors d’usage. ...

... J’ai un copain d’enfance qui travaille dans les charpentes en ferraille, il m’a arrangé la chose très facilement.— Vous avez vraiment dévalisé une salle de gym !— Disons que j’ai donné une seconde vie à ces accessoires ! Par amusement, me mettant face à Damien, je lance mes bras par-dessus la tête et je viens m’agripper à la barre de bois pour faire un peu de gymnastique. Il y a quelques années, rien que par la force des bras, j’aurais pu me hisser là-haut, mais beaucoup d’années se sont écoulées, et même si je pourrais peut-être encore tenter le coup, je préfère m’abstenir. La barre est tout juste bien placée pour moi, mes pieds restant au sol, mes bras tendus. — Juste à la bonne taille ! Vos soumises sont aussi grandes que moi ? Enfin, tout au moins la dernière ?— Pas du tout. J’ai tout simplement rehaussé la barre la semaine dernière pour vérifier les tubes coulissants et les lubrifier un peu. Mais je reconnais que ça tombe bien, c’est juste adéquat pour vous. Un signe du destin ? Je tourne la tête ; en effet, les tubes sont luisants. Même ici, ce type est aux petits pour son intérieur et ses choses. Chose ? Je me demande alors comment est traitée une soumise entre ses mains… Une soumise n’est-elle pas la chose de son Maître ? Cette pensée me fait frémir. C’est alors que je sens quelque chose qui s’enroule autour de mon poignet. Damien vient d’enserrer une sorte de sangle à dossier sous ma main. Je sens la partie métallique contre ma peau. Et étrangement, je reste immobile ...