Petit jeu qualitatif - Histoires de Sexe

Petit jeu qualitatif

... c’est vicieusement délicieux ! Lascivement, je pivote autour de ces deux intrus afin de mieux les ressentir, d’en profiter, d’en… Toc, toc ! On vient de frapper à la porte vitrée. Affolée, interrompue en plein vol dans mes délices, je me tourne vers Damien, qui m’invite à répondre. Je m’éclaircis la voix avant de lancer : — Oui ? Entrez ! C’est Léa qui entre, un dossier en main : — Une procédure en plus. Bon amusement !— Merci, Léa… Je sursaute, mon Maître continue à agiter ses doigts mouillés de cyprine sous moi. Mais Léa ne semble avoir rien vu, elle se tourne vers Damien : — Je commence à mieux comprendre pourquoi vous faites ce métier…— Et pourquoi donc ?— Il faut avoir un fond sadique pour faire pareil métier !— Je ne vous le fais pas dire ! Et encore, aujourd’hui, je n’ai pas pris ma cravache pour que mes proies travaillent encore plus vite ! Et le meilleur dans tout ça est que je suis bien payé pour cela !— Pff ! Je vous laisse à votre proie ! N’oubliez pas d’aller dormir…— Ne vous inquiétez pas, je n’oublierai pas. Léa se tourne vers moi : — Tu t’en sors ?— Oui, il faut bien, non ? Damien en profite mesquinement pour pousser son avantage, je trésaille de surprise. Léa assène : — Je vois bien que tu es fatiguée ! Tu devrais aller faire un petit tour dehors, histoire de prendre l’air !— Je te remercie mais on a bientôt terminé.— Allez, va prendre l’air, viens avec moi, ça te changera les idées ! Comment je vais faire pour me dépêtrer de cette situation de merde ? ...

... D’ailleurs, c’est de cas de le dire, avec ce pouce fiché là où il ne faudrait pas ! Et ce crétin de Damien qui est visiblement amusé ! Il ne pourrait pas m’aider un peu ? — M-merci, Léa, ça ira !— Allez, viens, Sabine, ça te changera les idées, loin de ce sadique ! Elle ne croit pas si bien dire ! — Je vous promets de la libérer dans trente minutes, mais là, nous sommes en plein examen d’une procédure critique. Ah, il a daigné mettre son grain de sel, tant mieux ! Léa le regarde d’un drôle air, puis me fixe d’une curieuse façon. Elle finit par lâcher : — Faites comme vous voulez ! Faudra pas se plaindre ensuite ! Allez, bye !— Bon week-end, Léa ! Et… merci pour ta proposition… Après les salutations d’usage, Léa prend congé, nous laissant seuls dans mon bureau. Soulagée, je souffle : — Franchement, j’ai eu peur !— Il ne fallait pas.— Et nous aurions justifié comment que je suis nue en dessous de ma taille, pas de jupe, pas de petite culotte, avec une inscription à un endroit intime ? Sans parler de votre main ! Et vous pourriez arrêter un peu quand je vous parle !— Elle est très bien là où elle est, ma main. Osez me dire le contraire ! Nous aurions improvisé… Mais le cas ne s’est pas produit.— Le cas, il aurait pu, vous savez ! Oooh, mais arrêtez !— Mais il ne s’est pas produit. Bon, allons-y, si on s’y prend bien, dans une demi-heure, on en aura fini.— Ah bon ? On en aura fini de quoi ?— Je vous finis d’abord. Puis le dossier, et ensuite… oui, j’ai surtout hâte de m’occuper de vous ...