Petit jeu qualitatif - Histoires de Sexe

Petit jeu qualitatif

... faisant un plaisir de répondre. Puis le repas terminé, nous sommes retournés à l’entreprise. Dehors, malgré le beau temps persistant, il y avait quand même un peu de vent folâtre, et j’ai dû faire attention à ma jupe qui m’arrive légèrement au-dessus du genou. Ce qui faisait bien rire mes collègues, toutes en pantalon, et cela, en cette fin de printemps ! L’après-midi de ce vendredi passa vite. Ce fut sur le coup de dix-sept heures que Damien entra dans mon bureau pour voir avec moi divers points de détail. Durant ce temps, les autres employés partaient un à un. — Encore là, Sabine ? Et avec Monsieur l’intervenant ! Ne faites pas de cochonneries dans les coins, petits canaillous ! Je sursaute, Magalie est à la porte, un air entendu sur son visage moqueur. — C’est de ta faute, Mag ! C’est toi qui as réquisitionné Monsieur en début d’après-midi afin de pouvoir t’en aller à temps !— Eh ! Moi, au moins, j’ai réfléchi ! Et week-end, me voici !— Oui, oui, c’est ça ! Soudain, Mag se fige, songeuse : — Mais, finalement, je me demande si je n’ai pas fait une bêtise, car dans peu de temps, il n’y aura plus personne dans la boîte et j’aurais pu faire des folies de mon corps ! Hou-hou, je crois que je viens de te donner une idée !— Allez, dégage et rentre chez toi ! On a encore du boulot, nous !— Bon week-end à vous deux ! Elle referme la porte derrière elle. C’est Damien qui rompt le silence : — Il valait mieux que je passe avec elle en début d’après-midi. Je n’aurais pas été rassuré ...

... de me savoir seul avec elle dans des locaux vides !— Oh, vous savez, Mag parle beaucoup mais fait peu !— Et vous, c’est l’inverse ? Vous parlez peu, mais vous faites beaucoup ? Comme une idiote, je rougis. Nous nous absorbons dans notre dossier, et l’heure tourne. — Bon, Sabine, je propose qu’on arrête là.— Mais, on n’en a pas fini…— Les principales procédures ont été vues, le reste n’est que broutille, ne vous inquiétez pas. Il est déjà tard, et on doit vous attendre chez vous.— Non, on ne m’attend pas…— Ah bon ? Vous vivez seule ? Excusez ma curiosité…— Actuellement, je vis seule, ce n’est un secret pour personne. J’ai bien un petit ami, comme on dit, mais bon…— Dois-je comprendre que ce n’est pas aussi mirifique que prévu ?— Non, ce n’est pas aussi mirifique que prévu, comme vous dites. Je me lève en soupirant : — D’ailleurs, parfois, je me demande pourquoi Jean est toujours mon petit ami…— Histoire de l’avoir sous la main ?— C’est plutôt lui qui m’a sous la main ! Quand il en a envie…— C’est assez unilatéral, votre relation… Je range le dossier dans l’armoire : — Pour être franche, c’est hygiénique, cette relation… Un petit temps d’arrêt, je me retourne puis je reprends : — Je me demande bien pourquoi je vous raconte tout ça ?— Peut-être parce que je ne suis pas de votre entreprise et que je suis un consultant…— Peut-être, peut-être… Et vous, personne ne vous attend ?— Non, personne. Surprise de cette réponse, j’hausse les sourcils : — Personne ? Vous m’étonnez !— Ah bon, ...