1. Le club des nymphes - tome II (27)


    Datte: 01/01/2021, Catégories: Hétéro

    ... accélérons la cadence pour le grand final. Nos cris et le clapotis de notre corps-à-corps retentissent dans tout l’espace de mon petit appartement. Je sens son membre trembler et le voilà qui gicle en moi tandis que l’orgasme m’emporte. Tout mon corps se convulse de plaisir. Je crie de bonheur. Épuisés, nous nous écroulons sur le lit l’un à côté de l’autre afin de reprendre notre souffle. Des étoiles dans les yeux, je revis les derniers instants de notre corps-à-corps. J’aimerais tant garder ce moment unique en mémoire pour toujours, qu’il ne se dégrade pas ! Une main caresse doucement mes cheveux puis ma joue. Je tourne mon visage vers le sien. Il fait encore son regard profond, presque de chien battu, celui qui me fait fondre à chaque fois. ubiuvvtc — Tu sais ce qui me fait le plus mal dans cette histoire ? se confie-t-il. Au-delà des « assassin », «meurtrier », « terroriste » et autre insultes racistes qu’on me balance à la gueule ? C’est ces quatre-vingt-dix pour cent ! C’est tous ces hypocrites qui ont prétendu me soutenir et qui ont assuré qu’ils voteraient pour moi pour au final me planter un coup de couteau dans le dos. — Moi, j’ai voté pour toi ! je l’en assure. — Oui, je sais, mon amour ; mais toi, tu es naïve… plaisante-t-il malgré tout. Il m’embrasse une dernière fois et me serre dans ses bras. Après l’amour, lorsque les endorphines redescendent peu à peu et qu’il me tient près de lui, c’est le moment de la journée où je me sens le mieux. Apaisée, je m’endors ...
    ... doucement tout contre lui. *** La sonnerie de mon téléphone me réveille d’un bond le lendemain matin, me coupant en plein milieu d’un rêve merveilleux où je me mariais avec Idriss. Ma main cherche l’appareil dans le noir. Je le trouve et arrête l’alarme. — Allez, c’est l’heure d’aller en cours, mon amour, fais-je pour l’encourager à bouger. Mais pas de réponse. Je tâte le lit et ne trouve aucune présence. Inquiète, j’allume la lumière. Un bout de papier remplace sa tête sur son oreiller. Mon cœur se serre. Je m’empare du papier d’une main tremblante. Je reconnais aisément son écriture pataude. Désolé. Tu ne mérites pas de souffrir par ma faute. Retrouve tes amies, tombe amoureuse de quelqu’un d’autre, applique-toi dans des études et sois heureuse. Adieu. Je ne t’oublierai jamais, mon petit cygne adoré. Idriss. Non ! Ce n’est pas possible ! Il avait promis qu’il resterait et le voilà à encore changer d’avis ? Mon portable en main, je cherche son numéro pour lui faire retrouver la raison. Rien ! Tout a été effacé. Je fonds en larmes ; cette fois, je l’ai perdu pour toujours. *** Elles sont là, à profiter du soleil pour discuter ensemble assises dans l’herbe. Il y a marraine, Anzhelina, Lorelei, Ondine et Morgane. Je m’avance vers elles d’un pas décidé. — Tiens, Liz ! m’apostrophe Louise avec un grand sourire. Viens donc te joindre à nous. Nous parlions du BDE et… — Je ne me joindrai pas à vous, la coupé-je sèchement. Je veux dire, je ne me joindrai plus à vous. Je ne veux plus rien ...
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