1. Apolline et le fouet (1)


    Datte: 02/01/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Mes parents ont décidé de m’appeler Apolline : un prénom très sélect qui convient bien à mes origines bourgeoises. S’ils savaient à quelles turpitudes (ils appelleraient mes aventures comme cela !) leur fille adorée se livre avec un bonheur sans cesse renouvelé ! J’ai passé mon baccalauréat dans un grand lycée parisien, puis intégré une grande école. Cela ne m’empêche pas de pratiquer le sport à haut niveau. Je suis spécialisée dans les courses et obtiens mes meilleurs classements sur des longueurs variant entre 400 et 1500 mètres. J’ai rencontré Tom à l’école nationale du sport installée tout près de Paris. Tom est un beau gaillard champion de judo à qui je suis entièrement soumise. De tous les jouets qu’il utilise avec moi, c’est le fouet qui me fascine le plus et qui me fait le plus vibrer. Je comprends parfaitement que, vu de l’extérieur, cet objet revête des connotations très négatives. Mais moi je n’y pense jamais. Dans ma tête, il est un objet de plaisir et rien d’autre. Souvenez-vous du trouble que nous avions, enfants, à voir Michèle Mercier fouettée dans Angélique et le Sultan… C’est ce même trouble, mais immensément agrandi, que j’éprouve comme adulte lorsque Tom me fouette ! Le fouet n’est jamais une punition. C’est un cadeau ! Tom ne me fouette pas pour me faire mal, il me fouette pour stimuler mon plaisir… Et sans doute le sien ! Une fois, j’ai bougé brusquement et un coup a mal porté. J’ai eu vraiment mal. Dans l’instant même, Tom a désamorcé ma douleur en ...
    ... frappant plus légèrement tout autour du point meurtri. Soulagement immédiat ! J’apprécie qu’il soit à ce point vigilant, décontracté, bienveillant et attentionné. Tom fait preuve de beaucoup de concentration et maîtrise chacun de ses gestes. Notre complicité est totale. Quand je me fais fouetter, je joue ma peau, dans tous les sens du terme. Alors j’ai évidemment besoin de le faire en toute confiance. Je connais parfaitement Tom et il sait qui je suis. Ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Ma peau, sous son fouet, est entre de bonnes mains. C’est un fouet à lanière de cuir que nous avons acheté ensemble lors d’une journée à Amsterdam. Le fouet de Tom, c’est le prolongement de sa main, une main de velours dans un gant de fer. C’est une pluie de feu, une grêle de flammes qui s’abat sur moi sans trêve et qui m’amène très haut, très vite. C’est vraiment LE plaisir. Intense. Quand ma peau est bien préparée, juste avant le fouet, la sensation de douleur ne dure que quelques secondes, aux deux premiers coups que je reçois. Puis je suis prise dans un maelstrom d’étoiles qui tourbillonnent, un feu d’artifice qui me saisit de tous côtés. Et comme je ne sais plus où donner de la tête, je la perds et je m’abandonne complètement à mes sensations. Je serais bien incapable de préciser d’où vient la jouissance qui en découle : est elle sensuelle, sexuelle, cérébrale ? Pour moi, quand je la vis, c’est les trois à la fois. Tout commence par le poids de l’attente. Quelque chose de lourd qui se ...
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