Les Parques 2/8
Datte: 03/01/2021,
Catégories:
ff,
couleurs,
asie,
Collègues / Travail
Oral
policier,
... relativement émoustillées, les jeunes femmes s’étaient laissé aller à des petites confidences et sous-entendus coquins, reprenant ainsi la conversation qu’elles avaient tenue la veille au cours d’une soirée entre filles chez Bérénice. Depuis plusieurs semaines, les deux jeunes femmes se voyaient en effet régulièrement. La complicité amicale qui les unissait s’était petit à petit teintée d’une grisante tension érotique, d’une attirance enivrante de plus en plus palpable. Qu’elles fussent en mains et comblées par leurs partenaires respectifs n’empêchait rien ; elles avaient multiplié les soirées à deux. Tout à fait innocentes au début, ces soirées entre filles avaient rapidement glissé vers des séances de confessions de plus en plus intimes, de conversations extrêmement libres, voire libertines. À chaque rencontre, par jeu, elles avaient arboré des tenues et postures de plus en plus suggestives, s’étaient affrontées dans de petits défis ou jeux coquins qui avaient pimenté leur complicité. Mais malgré les frôlements, les attouchements furtifs, les postures indécentes, ni l’une ni l’autre pourtant n’avait osé franchir la frontière de la décence, suivre les battements affolés de son cœur ou, pour le moins, l’infini désir de son corps. Toutefois, la veille de l’opération "Papagena", leur tendre complicité sur le canapé, leurs tenues incroyablement affriolantes, leurs mains baladeuses les auraient certainement fait basculer rapidement dans des jeux tendres et impudiques si un coup ...
... de fil du commandant Ladrime ne les avait interrompues à l’instant précis où leurs lèvres allaient enfin se goûter. Cette interruption intempestive avait brisé la dynamique, refroidi l’atmosphère. La soirée s’était finie là, les laissant vaguement honteuses, comme des gamines surprises le doigt dans le pot de confiture et, pour tout dire, passablement gênées. Mais aussi et surtout, terriblement insatisfaites et frustrées. S’étant montrée plus entreprenante que son amie au cours de cette soirée, ayant dévoilé un peu trop en avant ses désirs, Bérénice avait craint qu’Amélie ne la juge mal et qu’une distance ne s’installe entre elles. Heureusement, au moment de la quitter, la belle Amélie, au lieu de lui coller les traditionnelles bises sur les joues, lui avait doucement pris le visage entre les mains avant de lui offrir un baiser rapide, directement sur les lèvres. Un tout petit bécot, à peine un léger frôlement, mais ce contact fugace avait réactivé les espoirs et le désir dévorant de la jeune femme. Aussi, lorsqu’elles s’étaient retrouvées seules, dans le placard du club ce soir-là, Bérénice avait décidé de se lancer, d’abattre son jeu. Bien calée dans son siège, la fliquette ferme les yeux et revit la scène ; elle se revoit se planter face à Amélie, lui enlever la tablette vidéo des mains, la défaire en douceur de son casque. — Tu sais que tu es carrément irrésistible dans cette tenue ? Tu m’étonnes que Belaoui t’ait réclamée. Avec cette jupette à froufrous, ras le bonbon, ...