1. Les Parques 2/8


    Datte: 03/01/2021, Catégories: ff, couleurs, asie, Collègues / Travail Oral policier,

    ... comment veux-tu qu’on résiste à tes jambes de gazelle ? Mutine, du revers de la main, elle s’était aventurée à caresser légèrement la cuisse d’Amélie, notant avec un immense plaisir la chair de poule qui germait sur la peau bronzée. Comme Amélie n’avait esquissé aucun mouvement de recul, elle s’était enhardie, retournant sa main pour laisser ses doigts et sa paume courir sur la peau hérissée. — Tu plaisantes ? J’ai plutôt l’impression que c’est l’arrogance de ton balcon qui l’a conquis. Faut dire que ça pigeonne sérieux dans ton corset ! Pour appuyer ses dires, Amélie avait plaqué ses mains sur le corset, soupesé les pomelos. — Cela dit, ma chérie, si tu continues à me caresser comme ça, je ne vais pas tarder à mouiller monPetit Bateau ! Et comme je n’ai pas de slip de rechange sous la main… Bérénice se souvient de la voix basse et rauque d’Amélie à cet instant, et ce souvenir lui est si présent qu’instinctivement elle serre les cuisses pour contenir le feu qu’elle y sent naître, rouvre les yeux pour se calmer un peu. Il pleut toujours. Le ciel est complètement bouché, et Lacheneau toujours mutique et concentré sur sa conduite. Sans remords, Bérénice replonge dans son souvenir. Son cœur bat maintenant au même rythme complètement désordonné qu’à l’instant où, fébrile, elle avait glissé ses mains sous la jupe d’Amélie, sur ses hanches, et attrapé l’élastique du slip. — Oh, mais alors il faut l’enlever tout de suite ! Un quart de seconde plus tard, le slipPetit Bateau avait ...
    ... glissé sous les genoux d’Amélie, et pendant qu’il finissait de tomber tout seul sur les chevilles, Bérénice avait plaqué sa main sur l’entrejambe déjà inondé de son amie. Amélie avait laissé échapper un petit cri, jeté sa tête en arrière tout en se débarrassant prestement du petit vêtement tombé sur ses chevilles. S’affaissant légèrement sur elle-même, elle avait complaisamment écarté les cuisses, ouvrant largement aux doigts impatients l’accès au centre névralgique de son désir. Respirations accélérées, souffles courts, les deux amantes en devenir avaient atteint à cet instant un premier palier de félicité, une libération brutale des énergies sexuelles accumulées dans les semaines précédentes. Dès lors, une joyeuse frénésie avait aboli leurs dernières craintes et troubles. Amélie avait plongé ses mains dans le décolleté de sa partenaire et fait jaillir de la corbeille les fruits bien mûrs pour en triturer les pointes érigées. Bérénice, elle, laissait courir ses doigts sur les rives de la fente ennoyée, s’amusant à les glisser entre les dentelles déployées, évitant le fond du lit du canyon brûlant, contournant soigneusement le bouton, le frôlant à peine parfois, comme par inadvertance, du plat de la paume pour déclencher des myriades chatoyantes de ravissements aussi éphémères que détonantes. Amélie gémissait sous ces caresses aériennes, palpitait, hoquetait par moments, au bord de s’abandonner totalement. Elle referma cependant le delta de ses cuisses. — Attends, souffla-t-elle ...
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