1. Trop bonne


    Datte: 06/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... bouche. Maintenant dépêche-toi de filer, Ton ami ne va plus tarder. Ah ! Encore une chose. Écoute bien. Désormais, je ne veux plus te voir. Tu voulais pourrir mon mari avec tes nanas. Tu as encore une fois essayé de bousiller mon ménage. Ce n’est pas parce que j’ai eu pitié de toi que je t’aime : ça n’arrivera plus. J’aurai au moins vu un mec se branler devant moi, Le spectacle est drôle, non ? Mais un imbécile qui attrape une syphilis de nos jours ne vaut pas la peine qu’on ait pitié de lui. A la fin, sait-elle ce qu’elle veut ? Une fois c’est « non, rien », ensuite c’est « après la guérison, » de nouveau c’est « non » », ça pourra être « oui » bientôt... C’est dire si elle a eu peur du mal de Venise. Qui aurait eu pitié d‘elle ? Elle refuse la relation sexuelle par peur de la maladie, pas par honnêteté, pas par amour de moi. Il y a fort à parier que l’envie de grosse queue reviendra à la fin des soins. Pour moi, elle est perdue, qu’elle aille au diable la traitresse. - En attendant, si par malheur mon époux vient à t’inviter, trouve une bonne excuse pour ne pas venir. Et si tu venais à lui donner trop d explications, pense que j’aurais des choses à raconter à Lucie et à sa famille. Oublie-moi. Allez adieu et sois heureux dans ta ferme. Donne le bonjour à ta fiancée. Pas un mot à mon mari ! - Virginie, laisse tomber ce minable. Divorce et épouse-moi. - Et Lucie ? - Je me fous de Lucie. - Et les filles de joie ? Tu te passeras de tes putes ? - Viens vivre avec moi, je ne ...
    ... les verrai plus, c’est juré. - Fais tes preuves d’abord. Annonce à Lucie que tu renonces à elle. Guéris. Après j’aviserai. Et puis, on ne divorce pas comme ça. A la réflexion, ça marche bien comme ça. J’ai un amant et un mari, je reçois double ration, que demander de plus? - Oui, un mari aveugle ! C’est vrai, il ne compte pas. Mais, réfléchis. J’ai tout ce qu’il faut pour faire ton bonheur. - Et ma maison? - Ce sera le lot de consolation du cocu, nous n’en avons pas besoin. - Mon pauvre Antoine, tu es dingue. Voici ma dernière proposition. Je ne quitte pas mon mari et tu restes mon amant : enfin si tu guéris et si tu es sage. - D’accord ! Embrasse-moi. - Non, va vite avant le retour de de l'amateur de foot. Je suis cocu. J’ai été aveugle, ils ont raison. Simplement ce soir j’ai entendu. J’en suis malade, à crever. Marie conçoit de se partager. Elle oublie juste de me consulter. Son projet ne me convient pas. Le mari serait mutilé pour une faute, l’amant reçoit un congé pour des années d’errance. Mieux vaut être l’amant que l’époux si je comprends. J’ai fait le mauvais choix. J’ai à peine le temps de me cacher dans la chaufferie. Antoine démarre. Je me glisse jusqu’à ma voiture. J’écoute les résultats des matches à la radio. Je rentre. Je me sens vidé, mal. - Ah ! Te voilà, où as-tu traîné ? Vous avez perdu, c’est certain, il suffit de voir ta tête. Mais tu n’es pas bien, tu as conduit dans cet état ? Ne me dis pas que ...tu n'as pas trouvé le stade. Comment établirait-elle un ...