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Intrusion fraternelle (3)
Datte: 06/01/2021, Catégories: Inceste / Tabou
... nerveux sur la foule rassemblée ici mais ne le repère pas. Où est-il ? Le maire commence son speech ; je n’écoute que d’une oreille. Mes yeux continuent leur fouille à la recherche de son regard de lion. Rien ! Il n’est pas là. Une sensation étrange m’envahit. Je n’arrive pas à m’en réjouir. Je repère nombre de visages : des membres de la famille, des amis, des collègues ; pourtant, ils m’ont tous l’air d’étrangers aujourd’hui. Mon regard termine sa course sur mes parents qui m’envoient un sourire encourageant. Je me reprends en main et recentre mon attention sur mon futur mari. Nous échangeons nos vœux. Je lui promets un amour inconditionnel, sans borne. Je lui promets fidélité. Nous scellons cette cérémonie par un baiser. Voilà, c’est fait ! J’ai enfin épousé l’homme de ma vie. La suite des événements s’enclenche comme un engrenage. Nous sommes acclamés à notre sortie de la mairie. Nous entamons une longue et pénible séance de photographies de mariage. J’assiste à tout cela avec l’étrange impression d’être ailleurs. Jean me demande si je vais bien ; je lui mens pour le rassurer, mais je ne peux m’empêcher de vérifier à chaque instant qu’Alexej est toujours absent. Son spectre me hante. Je n’arrive pas à me détendre. Les invités passent les uns derrière les autres pour nous féliciter. Mes parents me prennent dans leurs bras. Mes beaux-parents se réjouissent que j’aie rejoint leur famille. Je me force à sourire à tous. C’est au tour de Nataša et de son nouveau mari, Dominik ...
... – un vieux Tchèque riche sur qui elle a mis le grappin – de nous congratuler. Je ne sais plus vraiment qui a eu la sotte idée de les inviter, mon mari ou mon père, et pourquoi j’ai accepté. Nataša est toujours aussi magnifique. Nous discutons plusieurs minutes avec eux. Dominik tient apparemment une maison de disques à Prague. Il est millionnaire. Nataša a vraiment tiré le gros lot ! Malgré son grand âge, l’homme ne manque pas de charme. Il a aussi cet air sauvage si caractéristique d’Alexej ou de Nataša. Est-ce commun à tous les Tchèques ? La mère de mon demi-frère repère un de mes coups d’œil sur la foule. — Ne t’inquiète pas, ma belle, ton frère a du retard mais il viendra, m’affirme-t-elle en tchèque. — Il vous a dit qu’il viendrait ? m’inquiété-je. — Non, mais je suis sûre qu’il viendra. Je te l’ai déjà dit auparavant : quand Alexej prend quelque chose, il ne la lâche pas. Me voilà pas rassurée du tout. Mon ventre se tortille. Une nouvelle fois, Jean n’a rien compris de nos échanges en tchèque, mais ce n’est pas le cas de Dominik qui arbore un sourire moqueur ; jusqu’à quel point est-il au courant de ma relation avec Alexej ? La soirée tombe vite. Nous rejoignons la salle des fêtes pour la dernière partie de soirée. Toujours pas de frère. Mais où est-il, bon sang ? Elle a dit qu’il viendrait. Alors, que fait-il ? Pourquoi diable fait-il durer le supplice ? S’amuse-t-il à me torturer par son absence ? S’il doit vraiment venir, autant qu’il vienne maintenant plutôt que de ...