1. La séance, c'est après le ciné


    Datte: 24/10/2017, Catégories: fh, hbi, asie, extracon, cinéma, volupté, fdomine, intermast, Oral préservati, pénétratio, hdanus, humour,

    ... Les mignarder. Sans doute tiennent-ils dans mes mains. Plusieurs fois, à la banque, j’ai eu l’occasion de les apercevoir dans l’entrebâillement opportun d’un corsage. Jusqu’à ce soir, ils n’étaient que seins de femme esthétiquement plaisants. Ils me rappelaient mon premier flirt, ses seins d’adolescente que je tripotais maladroitement à travers l’étoffe de son pull. Peu à peu, notre comportement change. Le génie du réalisateur se révèle enfin. On s’intéresse au film. L’angoisse qu’il génère nous atteint. Son épaule se fait plus lourde, son genou se soude au mien. Soudain, sa main cherche, trouve ma main et la presse convulsivement. Ma compagne a peur. Je dois avouer que je ne suis pas des plus rassurés. Cependant, lorsque la tension retombe, sa frêle menotte ne me lâche pas, son genou ne se décolle pas. Drôle d’atmosphère. Nous ne parlons plus. Ses yeux sont fixés sur l’écran. Les miens aussi mais une partie de mon esprit est accaparée par cette promiscuité féminine, sans ambiguïté. Passé le moment initial d’excitation et d’étonnement, je ne sais trop où je nage. Je ne suis pas sur mes terres. Je me sens bien avec elle mais j’ai la trouille de ce qui peut arriver, de ce qu’elle attend de moi. Pour l’instant, l’intérêt apparent que nous portons au film me dispense d’agir. La séance se termine. Avant même que les lumières ne se rallument, dès l’apparition du traditionnel "The End" sur l’écran, Lay Houay lâche ma main et son corps s’éloigne. Impression qu’on m’arrache quelque ...
    ... chose. Comme souvent, lorsque le film est bon, les spectateurs ne se lèvent pas immédiatement, prenant le temps de retrouver leurs esprits, de réintégrer la réalité sans précipitation. Je réintègre lentement le présent. Lay Houay réintègre avec félinité la position verticale et marche vers l’allée latérale. Je me lève à mon tour et la suis. Silhouette longiligne. Épaules de sportive. Pas de hanches. Petit cul étroitement moulé dans son jean noir. Cuisses fines dont la musculature tend la toile de son futal sans la déformer. Longues jambes montées sur des hauts talons. Ainsi, elle doit bien me rendre dix centimètres. Si ce n’était la féminité de sa démarche, avec ses cheveux courts si peu coiffés, elle ferait un magnifique travesti. Je comprends mieux pourquoi elle a pu m’émouvoir : son côté troisième sexe ne pouvait me laisser indifférent. Bon d’accord, je me cherche des excuses pour m’être laissé charmer par une gonzesse. Nous sortons silencieusement de la salle. Moi, deux pas derrière elle, profitant au maximum de son déhanchement délicieusement troublant. Je ne peux pas la quitter (et je n’ai pas envie de) la quitter comme ça. Mais c’est une nana ! Toute son attitude durant la projection montre que je ne lui suis pas physiquement indifférent. Et c’est justement le problème ! Il y a une éternité que je n’ai pas joué ce rôle. M’enfin ! Paraît que c’est comme le vélo ! Je la rejoins dans le hall. Nous échangeons un sourire à la fois complice et gêné. Je lis l’attente dans son ...
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