L'entretien d'embauche
Datte: 24/10/2017,
Catégories:
f,
ff,
fplusag,
Collègues / Travail
fsoumise,
fdomine,
soubrette,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
ffontaine,
Masturbation
sm,
Une agence de placement m’avait proposé un entretien pour un travail de femme de chambre alors que je recherchais un poste de serveuse. Toutefois, je n’avais pas hésité longtemps vu ma situation financière catastrophique. Je suis cependant un peu inquiète, car après avoir insisté je n’avais réussi à obtenir que peu d’informations, si ce n’est le montant du salaire et le lieu de travail situé en région parisienne. Mon second rendez-vous a lieu dans un très vieil immeuble de la capitale parisienne. Aussi, j’emprunte l’étroit escalier de peur de me retrouver coincée entre deux niveaux dans une cabine d’ascenseur capricieuse. Je m’arrête essoufflée sur le palier du quatrième étage lorsque mon regard croise une feuille de papier. Scotchée sur la porte d’entrée d’un appartement, elle est recouverte d’une écriture rédigée au marqueur noir : — Convocation pour les femmes de chambre. Sonnez et entrez. Faites antichambre dans la première pièce à gauche, en attendant que je vous appelle. Pauvrement meublée, seule une chaise m’y attend. Après avoir patienté quelques minutes, je vois une jeune femme passer en trombe dans le couloir. Visiblement fâchée, elle claque la porte d’entrée en sortant. Lorsqu’une voix impérative crie mon nom au loin, je comprends que c’est à mon tour. Inquiète, je suis le long corridor débouchant sur ce qui doit être un salon. Il est presque aussi dépouillé que la salle d’attente. Le mobilier se résume à un fauteuil de direction occupé, à une chaise vacante et à ...
... un bureau sur lequel reposent un ordinateur portable et une pile de dossiers. Seuls un silence de mort et une atmosphère lourde m’accueillent. Assise dans le fauteuil, la préposée des ressources humaines me regarde avancer. Devant ma démarche hésitante, elle tape, impatiente, l’extrémité de son index droit sur le tissu rouge foncé de la nappe recouvrant la table lui faisant face. Son regard inquisiteur me fait froid dans le dos. Malgré mon appréhension, je me présente tout sourire. — Bonjour, Madame. Je m’appelle Hélène Miyazawa. Je suis venue pour la place de femme de chambre. ******************** Je ne quitte pas des yeux la nouvelle postulante. La durée que je me suis fixée pour chaque entretien ne me laisse pas beaucoup de temps pour me faire une idée sur les candidates. Comme on dit, c’est la première impression qui est la bonne et à ce stade, mon appréciation était plutôt négative. Pourtant, soncurriculum vitæ survolé hier m’avait intrigué. Je m’étais interrogée sur son patronyme à consonance japonaise. Toutefois, au vu de son nom de jeune fille, j’avais tout de suite compris qu’elle n’était pas native de ce lointain pays. Dans la quarantaine, petite boulotte d’un mètre soixante environ, brune, avec des cheveux tirés en arrière et maintenus par une barrette. Vêtue d’un tailleur bleu marine, d’un chemisier blanc ivoire et pour finir, des ballerines assorties. Elle ressemble à un épouvantail, pensais-je. Ses habits doivent sortir tout droit d’un magasin de prêt-à-porter ...