1. À la découverte de l'autre


    Datte: 10/01/2021, Catégories: f, ff, Collègues / Travail cérébral, BDSM / Fétichisme Oral nopéné, initff,

    ... flatter, les caresses qu’elle se prodiguait n’avaient plus la même saveur… Presque à regret, elle abandonna cette pratique et rajusta sa jupe. Se sentir libre de toute entrave lui occasionna un bonheur discret. Elle resta à son bureau encore une vingtaine de minutes et prit la décision de rentrer chez elle. En quittant son lieu de travail, elle eut un regard amusé vers la salle de réunion où une table mal alignée témoignait qu’à cet endroit, elle avait connu le plaisir. Le week-end passa vite, partagé entre les tâches ménagères et le repos. En boucle, durant ces journées, passait ce moment si particulier avec Patricia. Qu’en retirait-elle ? La porte des amours saphiques avait été entrouverte. Était-elle lesbienne ? Elle se refusait à l’accepter. Son esprit d’analyse l’amenait vers l’explication d’une frustration de sexe masculin et les besoins de son corps qui l’avait conduite vers des pratiques disponibles au moment présent. Avec appréhension, elle espéra et redouta le lundi, la prise de service et de se retrouver avec Patricia. Cette journée arriva vite. Arrivée la première dès 7 h 30, elle fila à son bureau et commença à consulter ses dossiers. Elle entendit la voiture de Patricia se garer et quelques instants après la porte s’ouvrir. Elle retint son souffle et d’un air détaché compulsa diverses notes. Patricia alla dans son bureau et Julia entendit les bruits habituels de l’occupant en titre qui ...
    ... reprend possession de son territoire. Est-ce que Patricia l’ignorait ? Cette interrogation ne dura pas. Deux petits coups discrets furent frappés à sa porte. D’une voix blanche, elle autorisa l’entrée et Patricia pénétra dans le bureau. Rien dans son regard ou sa façon de se comporter ne trahissait ce qui s’était passé l’avant-veille et, en s’approchant, tendit la main à Julia. — Bonjour, vous allez bien ? Le temps est clément et, pour une fois, la circulation est fluide. Que de banalités ! Que pouvait-on espérer de cela ? Julia ne sut que dire et alla dans le sens de cette conversation presque irréaliste. — J’ai remarqué une certaine douceur. Votre week-end s’est bien passé ?— Très bien ! Riche en découvertes et en plaisir.— Tant mieux, pour moi aussi, ce fut bien agréable… La phrase resta en suspens et un silence s’installa. Ce fut Patricia qui reprit l’initiative par ces quelques mots qui résonnèrent longtemps dans la tête de Julia : — J’ai, chez moi, une « prise de guerre » qui ne demande qu’à être restituée. Voulez-vous venir la chercher ? Et puis, si vous le désirez, passons la journée ensemble. J’adore les vagues de l’océan. À défaut de nous baigner, lézardons au soleil. Si nous voulons plaire et montrer le meilleur de nous-mêmes aux princes ou princesses charmants faisons-nous brunir. Qu’en pensez-vous ?— Avec plaisir Patricia. Je ne connais guère les plages de la région. Je vous fais confiance. 
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