1. À la découverte de l'autre


    Datte: 10/01/2021, Catégories: f, ff, Collègues / Travail cérébral, BDSM / Fétichisme Oral nopéné, initff,

    ... trouvait que cet accessoire mettait en valeur ses seins. Elle enfila ses deux pièces et se regarda dans la glace. Sans se trouver belle, elle se jugea… convenable, mais eut un moment de doute qui, durant un bref instant, l’interloqua. À quoi cela rimait-il ? Pourquoi et surtout pour qui faisait-elle tout cela ? Avait-elle besoin de séduire une femme ? Cette idée lui parut incongrue et malsaine. Rapidement elle se déshabilla, rangea sa parure et enfila une culotte toute simple avec un soutien-gorge « de tous les jours ». À huit heures trente, elle arriva devant l’agence en même temps que Patricia et, dans un bel ensemble, se garèrent côte à côte. Une poignée de main fut échangée sur le parking et c’est Julia qui ouvrit la porte donnant accès aux bureaux. Dès que Patricia fut rentrée, elle referma à clef derrière elle. — Je fais toujours cela lorsque je viens travailler seule, lui dit-elle en la regardant s’éloigner dans le couloir. Patricia était vêtue simplement. Le tailleur strict avait laissé place à un jean et un tee-shirt vert pâle. Le pantalon mettait en valeur un bassin étroit, des jambes fines et une paire de fesses rebondies. D’un commun accord, elles décidèrent de se retrouver en salle de réunion pour finaliser le travail demandé. Installées face à face et simplement séparées par leur ordinateur portable elles échangèrent les données collectées et, au fur et à mesure des informations données, Julia préparait la synthèse destinée au siège de son entreprise. À onze ...
    ... heures tout cela fut fini. Les ordinateurs furent rangés et Patricia alla préparer du café. — Onze heures dix ! La belle affaire ! s’exclama Patricia. Vous êtes contente, Julia ? Les chiffres de la semaine ne sont pas mauvais. Vous allez avoir l’esprit libre pour profiter du week-end.— Ça, c’est la bonne nouvelle, lui répondit Julia. Et en ce qui concerne le week-end, il sera comme il sera. J’aurai encore du travail ici cet après-midi et pour demain, on verra, mais je resterai seule chez moi… Julia involontairement, dans cette fin de phrase, y mit un ton chargé d’ennui. Elle regretta d’avoir livré ainsi ses émotions, mais le contexte se prêtait à entrebâiller la porte des confidences et ce fut Julia qui reprit le fil de la conversation. — Et vous Patricia ? Le week-end ?— Mon week-end ? À l’aventure ou plutôt aux aventures… Je papillonne, je profite de ma vie. Pas d’attaches ! Ce soir, je sortirai seule et, allez savoir… peut-être ne rentrerais-je pas seule. C’est ainsi. Ma vie privée est privée, mais entre nous, je pense que nous pourrions en parler plus librement. Vous l’accepteriez ? Julia se mit sur la défensive. Patricia était une femme qu’elle connaissait professionnellement depuis plus de six mois. Rien, dans son comportement n’avait éveillé son attention. Jusqu’où cela pouvait-il aller ? — Patricia, nous avons tous une vie privée qui n’intéresse que nous et ceux auxquels nous estimons qu’ils peuvent en connaître un peu plus. Je vous estime, car depuis que nous nous ...
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