1. La contrôleuse sans interdit


    Datte: 10/01/2021, Catégories: fh, fplusag, Collègues / Travail douche, volupté, massage, Oral fdanus, historique,

    ... étudiant et lui faire partager leur expérience.— Là, il te faudra savoir être diplomate, très diplomate, poursuit Dimitri.— Mais, reprend son ami Didier, précise bien à ton jeune protégé qu’il ne doit jamais dire du mal ni des unes, ni des autres ou comparer leur savoir-faire. Annoncer à une femme dans la force de l’âge, qu’un petit jeune prétend que sa copine s’y prend mieux qu’elle, peut déclencher des réactions peu maîtrisables.— Ne vous inquiétez pas, répond Édouard, huit ans de pensionnat chez les Frères des Écoles Chrétiennes m’ont appris que « Si la parole est d’argent, le silence est d’or ». Mon père dirait qu’il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de prononcer une parole.— Et il n’aurait pas tort, confirme Dimitri. Mais le plus original de la bande est Antonin Acol dit « Monsieur Antoine », son nom de Résistance qu’il a gardé depuis. Il ne pouvait pas voir passer un jupon sans sauter dessus. Pendant la guerre il avait séduit la totalité des femmes allemandes venues surveiller l’usine. Monsieur Dumarez, avec un air complice et très souriant se tourne vers Édouard pour lui dire : — Je te présenterai demain matin notre vieil ami « Monsieur Antoine ». Un très gros bûcheur d’un côté et un sacré « dragueur » de l’autre. Il ne s’est jamais marié. Compte tenu de son âge, il ne doit pas rester beaucoup de femmes dans le Vivarais à qui il n’a pas fait de propositions. Tout d’un coup, Sabine, la fille adoptive de Monsieur Dumarez, intervient : — À écouter vos ...
    ... conversations, il semble qu’il y a encore beaucoup de progrès à attendre de notre société. Dimitri comment appellerais-tu une femme qui aurait eu autant d’aventures que Monsieur Antoine.— Une put… Non ! J’allais dire une bêtise, ce n’est pas un mot à prononcer.— Moi je vais le prononcer, Dimitri. Un homme qui a beaucoup d’aventures est un séducteur, un Don Juan, un homme viril, et j’en passe… Une femme qui a le même nombre d’aventures est considérée par ces mêmes hommes et la plupart des femmes comme une « putain », ce que l’on appelait élégamment des « demi-mondaines » au siècle dernier. Pour Édouard la tournure que prend la discussion est une opportunité à ne pas rater : — Je partage complètement votre opinion, Sabine. On confond une femme qui aime les hommes avec une femme qui vend de l’amour aux hommes. Ça n’a rien à voir.— Je suis heureuse de voir que certains jeunes commencent à avoir une opinion plus évoluée sur les femmes que nos anciens. Édouard veut enfoncer le clou pour renforcer les propos de Sabine : — Sabine, je vais même plus loin, je crois que c’est de notre intérêt de ne pas faire la confusion. Je veux parler de nous, les garçons. La remarque d’Édouard clôturant les propos de Sabine fait repartir la discussion sur d’autres sujets beaucoup plus sérieux, en particulier le suivi et l’interprétation statistique des contrôles sur le matériel fabriqué dans l’usine. Sabine suit des cours par correspondance pour être gestionnaire de fabrication mais a des difficultés ...
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