En costumes dans la cité des Doges
Datte: 14/01/2021,
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Partouze / Groupe
... similaires, celles-ci font l’objet de succions appliquées, les langues roulant sur les prépuces. Nos sexes disparaissent dans leur bouche sous leurs masques, ce qui émoustille nos sens. Nous ne tardons pas à éjaculer sur leur poitrine. Habillés chaudement, nous sortons dans les venelles entre la Ca’ d’Oro et le Rialto à la recherche d’une boutique de location de costumes. Comme bon nombre de touristes, nous désirons nous déguiser pour être plutôt acteurs que spectateurs du carnaval. Un magasin spécialisé offre un large choix de costumes donnant de multiples possibilités de personnages. Alain choisit l’habit d’Arlequin avec ses losanges colorés ; je prends un costume princier rouge et or avec un chapeau noir tricorne. Nos femmes essaient maintes robes et optent pour deux modèles bouffants, l’un bleu ciel et l’autre jaune. Nous reprenons le chemin de l’hôtel pour nous changer et prendre nos costumes avant de ressortir. Après de longs préparatifs, nous nous dirigeons – Christine au bras d’Alain et moi-même bras dessus bras dessous avec Marie – vers la place San Marco vêtus de nos habits d’apparat. Non reconnaissables, nous prenons les attitudes et les démarches de nobles se promenant en faux couples. Nous échangeons des regards et des révérences en croisant d’autres personnages costumés, ce qui enchante la foule des badauds. Arrivés sur la place, nous nous mêlons à d’autres personnes costumées et ressentons combien déguisements et masques autorisent des jeux et des dialogues ...
... amusants sous le couvert de l’anonymat. Les personnes costumées tiennent entre eux des propos libertins tout en montrant des attitudes respectueuses au grand public. Le cadre avec sa basilique, son campanile et ses arcades se prête bien à cette atmosphère féérique. Nous entrons au célèbre café Florian boire un chocolat chaud ; nul besoin de patienter à l’extérieur lorsqu’on est costumé. Dans l’enfilade de petites pièces historiques aux grands miroirs règne une ambiance chaleureuse et cosmopolite. Un couple anglais, John et Betty, nous invite à leur table où sont servis des chocolats chauds. Profitant du brouhaha, John étend ses bras sur les épaules de nos femmes en riant fortement. Sa femme, fardée et au décolleté généreux, arbore un sourire enjôleur. John embrasse les lèvres chocolatées de nos femmes pendant que Betty nous caresse sous l’étoffe de nos pantalons. Debout au bar, d’autres clients masqués regardent dans notre direction. Pendant la période carnavalesque, la transgression discrète n’est pas mal vue dans les lieux publics, et chacun profite de son aspect anonyme pour agir à sa guise. Tout en continuant leurs jeux de mains, nos Anglais nous invitent à leur domicile le jour même pour un dîner. Nos femmes acceptent d’une même voix l’invitation sans consulter leurs maris et nous informent vouloir regagner l’hôtel pour se reposer. Allongés sur nos lits respectifs, nous dormons une bonne heure en tenue légère, en fin d’après-midi. Nos costumes et nos masques reposent sur ...