1. Les Parques 4/8


    Datte: 17/01/2021, Catégories: fh, ff, hplusag, uniforme, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, policier,

    ... avec soulagement que la jeune femme se détend rapidement, reprend son souffle. Elle se calme, mais il la sent alors toute molle, prête à s’effondrer. — C’est bon, c’est passé, le rassure-t-elle Ladrime voudrait la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, la rassurer, la cajoler. Mille et une fois depuis un an, depuis qu’elle a franchi pour la première fois le seuil de son bureau, il a rêvé de ce moment où blottie contre lui, elle se laisserait aller, répondrait à ses avances. Sauf… qu’il ne lui a jamais fait la moindre avance ! Mais, là, à cet instant, il se refuse à profiter de sa faiblesse.Ce serait indigne de moi, pense-t-il,ce serait surtout indigne d’elle. Peu à peu, Amélie se calme, se détend, son visage reprend des couleurs. — C’est bon, c’est passé, annonce-t-elle finalement.— Tétanie ?— Non. Mais depuis six mois, j’ai fait pas mal d’attaques de panique, mais maintenant, c’est fini, je contrôle. Le commandant secoue doucement la tête en signe d’acquiescement. Il voudrait trouver les mots qui traduiraient sa compréhension et sa solidarité, témoigneraient de son empathie, mais sa timidité naturelle, qu’il sait si bien dissimuler et transcender dans l’exercice de sa profession, anéantit, comme toujours, face aux femmes qui le touchent, sa belle assurance et son courage, vide son esprit, paralyse ses neurones et étreint son cœur. Il sait qu’en ces circonstances, il présente le visage d’un benêt apeuré, d’un fada désorienté. Si bien qu’il ne sait pas très bien si ...
    ... elle se parle à elle-même ou à lui lorsqu’elle murmure : — Ça va le faire ! Ladrime n’est pas plus rassuré que cela, mais incapable de faire quoi que ce soit. Alors, il reprend son rôle de flic. — C’était Veillefonds votre agresseur, demande le commandant, vous êtes certaine ?— Je sais qu’il n’est pas évident de le reconnaître avec son visage tuméfié, mais oui, c’était lui, affirme-t-elle. Bon, je continue ! Il y a beaucoup d’autres fichiers sur la carte. Je ne vais pas tous vous les montrer maintenant, vous pourrez les regarder plus tard. Les trois premières séquences montrent une jeune femme, marchant dans la rue, entrant dans des magasins, rentrant chez elle,et cætera… Des filatures, en bonne et due forme. Mais voici le quatrième enregistrement ! Amélie lance le film. Elle est redevenue parfaitement maîtresse d’elle-même. — Je vous passe les premières secondes, explique-t-elle en accélérant le film, et pour le reste, pas besoin de commentaires. Les images parlent d’elle-même : agression, coups, on voit une inconnue propulsée dans le couloir d’un appartement, traînée jusqu’à une chambre, jetée sur un lit. Son agresseur lui a enfilé une cagoule, ligoté les mains dans le dos avec des rilsans. Des coups encore, et encore, la jeune femme ne bouge plus. L’homme découpe son pull et son soutien-gorge avec un cutter, dénude sa poitrine, lui enlève pantalon et slip. Des coups encore, des caresses brutales, sur les seins, l’entrejambe. Une main masque un instant l’objectif de la caméra ...
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