1. Les Parques 4/8


    Datte: 17/01/2021, Catégories: fh, ff, hplusag, uniforme, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, policier,

    ... pour en abaisser l’angle de prise de vue, et l’on voit le type pénétrer brutalement sa victime. Quelques allers et retours, il s’immobilise, il jouit visiblement. Le viol, à proprement parlé, n’aura duré qu’une petite trentaine de secondes. Heureusement, serait-on tenté de dire. Ce que traduit, cliniquement, froidement, l’OPJ Letellier : — Éjaculateur précoce ! Puis, tranquillement, l’agresseur abandonne sa victime et enlevant la caméra de son front, il filme en gros plan la poitrine et le sexe de la pauvre femme inerte. Le violeur annonce alors clairement et distinctement les nom et prénom de sa victime. Amélie stoppe la diffusion. — Le salaud, le salaud, le fumier ! Le commandant marche en rond, tapant son poing droit dans sa main gauche, avant de s’immobiliser brusquement : — Vous êtes sûre que c’est bien Veillefonds ? Parce qu’on ne le voit pas là et sur les images que vous avez filmées, il n’était pas franchement identifiable ! La capitaine relance la lecture du film, faisant défiler le reste de la séquence, image par image. — Il ne l’a pas fait intentionnellement, mais au moment d’éteindre la caméra, il l’a tournée vers lui et là… Amélie est obligée de s’y reprendre à trois fois avant de pouvoir caler le film sur une image nette : le visage de l’avocat apparaît clairement, distinctement. Sourire satisfait aux lèvres. — Putain d’enfoiré, rugit Ladrime qui continue à jurer encore pendant un moment avant de se tourner vers son adjointe, les mains jointes devant sa bouche ...
    ... :— Nom de bleu, Amélie, heureusement que vous… Vous… Et la fille, là, elle s’en sort ? Parce qu’on ne la voit plus bouger ? Les larmes au bord des yeux, Amélie le rassure : — Oui, elle s’en sort ! Et on la revoit ensuite dans les fichiers suivants. Car, non content de l’avoir violée, ce salaud de Veillefonds a continué à l’espionner, pendant plusieurs semaines. Un peu perdu, Ladrime interroge : — Plusieurs semaines, mais pourquoi ?— Je me suis posé la même question avant de comprendre : il voulait s’assurer d’une éventuelle grossesse… mais on y reviendra plus tard. Désignant les photos sur le mur, Amélie continue ses explications : — Celle que vous avez vue là, c’est Amélie Legendre, numéro 11. Sur cette carte SD, il y a d’autres films de filatures, d’une autre fille, la victime 12, Amélie Schmidt, puis son viol, et à nouveau, des séquences de filature, post-viol. Et le dernier fichier, c’est la tentative contre moi. Sur ces derniers mots, Ladrime a brièvement fermé les yeux et respiré profondément. — Et les autres disques ?— Même topo, même process, pour un total de six viols. J’ai visionné rapidement ces cartes hier soir, notamment pour pouvoir imprimer les visages de ces femmes, explique-t-elle en montrant le schéma sur le mur. Et les sept autres fiches, en dessous des photos correspondent à sept autres viols, plus anciens. Pour celles-ci, pas de films, mais une comptabilité précise dans des documents que j’ai récupérés hier, avant notre opération « Trouillomètre ». Mais là ...
«12...789...13»