1. FRIDOLINE: Histoire véridique d'un jeune homm


    Datte: 27/01/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Transexuels

    ... nue aux délicates rondeurs, aux courbes douces, harmonieusement fondues et rattachées à la colonnette ivoirine du cou et à l'albâtre pur du bras.Myrtile perçut ce frisson ; elle abaissa vivement ses yeux, qui se fixèrent avec une audacieuse précision, puis se relevèrent et plongèrent dans les prunelles bleues qu'embrumait un trouble léger comme l'ombre d'un nuage s'étendant sur un lac italien ou suisse.Frida soutint mal ce regard et ne put arrêter la montée d'une rougeur qui fut assez vive pour transparaître sous le maquillage.Le visage de Myrtile se fit sévère, prunelles durcies, lèvres pincées, sourcils froncés.Après quelques secondes d'un silence menaçant, qui fit courber la tête de Frida et trembler ses genoux, elle articula ces paroles qui eussent plongé dans la stupeur tous les gens de service, s'ils avaient pu les entendre :— Tu n'arriveras donc jamais à mater ta détestable nature d'homme ? Tu sais pourtant bien, Frida, que je ne veux pas de ces manifestations... de ce trouble... qui est un manque de respect vis-à-vis de moi, une audace d'une suprême inconvenance !— C'est involontaire, Maîtresse, je vous assure.— Précisément ! Cela ne m'en déplaît que davantage. Un esclave ne doit pas avoir de sens, surtout quand il est destiné à vivre sous le costume féminin. —De nouveau ses regards se reportèrent vers le point qu'elle avait déjà fixé et elle dit à mi-voix, comme si elle se fut parlé à elle-même :— Je ne voudrais pourtant pas être obligée de t'enchaîner sans cesse ; ...
    ... cela nuirait à la perfection de ton service.Quand la toilette de Myrtile fut terminée, elle gagna son fauteuil et désigna une place à ses pieds à Frida, qui s'accroupit docilement sur un coussin.Alors Myrtile, en un geste de possession, lui posa une main sur la tête, lui rejeta le front en arrière et la regarda profondément. C'était une véritable emprise, qui dominait Frida en même temps que le regard noir pénétrait jusqu'au fond de son être. La main s'était abattue sur cette tête avec la vigueur d'une serre et les bagues qui luisaient à travers la mousse des cheveux d'or, meurtrissaient le cuir chevelu.Ayant conscience qu'un fluide s'échappait de sa paume appuyée et de ses doigts en griffes, Myrtile prolongea l'étreinte pour mieux faire sentir son pouvoir à cet être qu'elle dominait.Quand elle le sentit préparé à recevoir ses ordres comme des lois, elle se décida à parler.— Frida, te voici définitivement éloignée de France, soumise à mon autorité absolue et réellement captive entre les murs de ce château. Je ne te dis point cela pour te menacer de te rendre malheureuse, je te le dis simplement parce que c'est la pure vérité. Tu es une chose à moi, tu le sais puisque ton esclavage ne date pas d'hier et que c'est par ces mots : « Objet à moi » que je t'ai accueilli quand je suis allée à Paris prendre possession du legs vivant que me donnait le testament de ta tante. Depuis ce jour tu m'appartiens ; tu es esclave, exactement comme l'ont été toutes les créatures capturées dans la ...