1. FRIDOLINE: Histoire véridique d'un jeune homm


    Datte: 27/01/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Transexuels

    ... guerre et le pillage ou vendues sur un marché. J'ai tous les droits sur toi et maintenant que nous somme revenues dans ce château perdu au fond de mes domaines, je peux les exercer sans limite ; je pourrais te battre, te torturer — et je le ferai si tu le mérites ou simplement si la fantaisie m'en prend — qui m'en empêcherait ? Je pourrais même te tuer, si tel était mon caprice, car ta vie m'appartient et est à ma merci comme tout le reste, je peux donc te parler en souveraine Maîtresse et je vais le faire, car j'entends être obéie.Elle prit un temps et sa voix se fit plus impérieuse pour dire :— Jolie Frida, mon esclave, ton passé n'est plus et tu dois l'oublier comme s'il n'avait jamais existé ; même si l'on en parlait devant toi (et il y a bien peu de chances pour que la chose se produise), les mots n'éveilleraient aucun souvenir et surtout aucune émotion. Tu n'as rien de commun avec ce turbulent Fred de Montignac, qui a fait le désespoir de ses éducatrices jusqu'au jour où on l'a habillé en fille. Tu ne te souviens plus qu'adolescent tu vécus sous le nom de Mademoiselle Frédérique de Montignac, auprès de la belle tante qui prépara le changement de sexe si bien perfectionné, si complètement réalisé par moi ; toute cette partie de ton existence est morte avec la baronne de Saint-Genest elle-même.La voix de Myrtile, si musicale d'ordinaire et si vibrante de claires sonorités, venait d'avoir la sécheresse d'un couperet de guillotine et son geste, en même temps, abolissait le ...
    ... passé d'une manière définitive.Il semblait au jeune homme qu'elle lui arrachait tout ce qui enveloppait son âme comme on retire les vêtements habillant un corps que l'on veut mettre à nu.— Qui donc es-tu alors ? poursuivit la Comtesse. Tu es la créature que j'ai baptisé « Frida », que j'ai été la première à appeler de ce nom. Mais il est un autre nom qui te convient mieux encore, car celui-là je puis le changer le jour où j'en aurai assez ; c'est celui d'esclave, mon esclave à moi. Ton nom même ne t'appartient pas ; je t'en donne un, qui est le terme dont je me sers pour t'appeler ; mais je pourrais tout aussi bien dire « Esclave », car tu comprends, tu réponds, tu sais qu'il te désigne et te convient pleinement.A chaque phrase qu'elle prononçait Frida se sentait diminué comme si, à force de le pétrir entre ses mains autoritaires, elle l'amoindrissait de plus en plus.Rejetant la tête en arrière, l'écrasant de tout son orgueil triomphant, de toute sa hauteur patricienne, l'éloignant de toute la distance qu'elle avait mise entre eux et qu'elle venait d'accroître encore, elle raidit son bras tendu comme s'il avait été le bras de marbre ou d'albâtre d'une statue, s'efforçant de façonner la pensée habitant cette tête ainsi qu'elle avait façonné ce corps, transformé cette apparence, elle termina :— Esclave Frida, tu n'es et ne seras pas autre chose qu'une femme ! Il ne me suffit pas que tu t'habilles et te coiffes en femme, que tu travailles et te distraies en femme, que tu vives ...