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Petit coup de main
Datte: 29/01/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail fgode, fist, fdanus, jouet,
... sans que cela se sache. Je t’expliquerai après la réunion. Mais j’aimerais que tu me couvres en disant que nous devons aller sur un site.— Cela ne pose aucun problème nous le dirons en réunion et après nous n’avons pas de compte à rendre. Nous pourrons partir quand tu le souhaiteras.— Merci Renaud. C’est vraiment… très sympa de ta part ; je te revaudrai ça, tu peux me croire.— Arrête ! Tu sais très bien que tu n’as pas d’explication à me donner et que te connaissant, pour me demander ça tu dois vraiment en avoir besoin. Tu veux aller voir un ostéopathe ?— Euh… Non, mais je t’expliquerai dès que nous aurons fini la réunion. Tu pourras te mettre à côté de moi pour m’aider à m’asseoir et me lever ?— Tant que ça ? Oui, si tu veux, mais tu ne souhaites vraiment pas aller voir un médecin, nous n’en manquons pas dans nos connaissances.— Je ne préfère pas. Tu sauras tout après.— C’est toi qui vois. Lui rendre ce service ne me coûte rien et de plus elle n’est vraiment pas coutumière du fait. Et puis c’est facile. Nous avons le très grand et appréciable avantage de ne presque pas rendre de comptes à notre hiérarchie. Cela peut paraître très étonnant à certains, mais notre direction de service ne se formalise pas. Nous travaillons vraiment bien plus que nos contrats le stipulent mais le résultat est là. Aussi, quand ils ont vu que notre service fonctionnait très bien et leur rapportait bien plus qu’il ne leur coûtait, ils ont rapidement compris qu’en nous laissant tranquilles, ils ...
... avaient tout à y gagner. Ils ne nous surveillent pas, dans une certaine mesure. Parmi les autres binômes je n’en connais pas qui aient abusé de cette liberté. En contrepartie, si l’un de nous a un problème, tous les autres répondent présent. C’est pourquoi personne dans notre service ne trouve choquant de partir plus tôt à l’occasion. Là, il s’agit quand même de partir le matin même. Mais comme je le disais, nous ne sommes pas surveillés aussi il me suffit de dire que nous allons sur un site régler quelques problèmes et le tour est joué. Je l’accompagne en avance à la salle de réunion. J’ai l’impression qu’elle a pris dix ans en une nuit au rythme où nous allons. Il n’y a personne quand nous y entrons et nous choisissons deux places stratégiquement orientées de façon à ce que personne ne voie les écrans de nos PC portables. C’est une vieille habitude que je lui ai transmise. Ces réunions mensuelles peuvent être aussi intéressantes que barbantes et avoir la liberté d’afficher ce qu’on veut à l’écran peut se révéler salvateur. Elle s’appuie sur moi en grimaçant pour s’asseoir et je peux même distinguer une légère sueur sur son front. Elle doit vraiment avoir mal. — Tu es certaine de ne pas faire un peu de fièvre ?— Non, non je t’assure ça va bien, c’est juste que c’est un peu… difficile. Je t’expliquerai tout après sois rassuré.— Comme tu veux. Je la trouve bien mystérieuse, alors que les autres arrivent. Aussi nous nous taisons et le moment rébarbatif commence. Heureusement ...