1. 1 - Mise en place


    Datte: 26/10/2017, Catégories: fh, fhh, Collègues / Travail hotel, vengeance, préservati, Partouze / Groupe confession, extraconj,

    ... défendre mon mari, ni l’accabler, ni me plaindre. Non juste une oreille compatissante. Et pour tourner la page. — Bon, je sais ce qu’il faut à une fille du midi pour lui regonfler le moral : Soleil, soleil et soleil. Je t’emmène au bord de l’eau. Mais ici, il faut se contenter des étangs du bois de Boulogne. En route pour la plage. C’est stupide, mais la première idée qui m’est venue à l’esprit c’est : — Mais je n’ai pas de maillot de bain.— Parfait. Alors commençons par le plaisir des dames : le shopping. C’est comme cela que je me suis retrouvée à choisir un maillot en compagnie de Guillaume. Il est si enthousiaste, si dynamique que c’est lui qui a dirigé mon choix vers un magnifique deux pièces avec un prix inversement proportionnel à la surface de tissu. Il a même réglé la note avant que je ne ressorte de la cabine et malgré mon insistance je n’ai pas pu le faire changer d’avis. Je sais le sens des choses, des gestes, mais j’ai cédé devant tant de spontanéité. Une heure plus tard, nous sommes, comme quelques milliers de parisiens, allongés au soleil, dans l’herbe calibrée par les jardiniers de la ville. Les enfants jouent, les parents parlent fort, les touristes s’interpellent dans des langues inconnues. Moi je suis allongée sur le ventre et j’oublie un instant ma colère. Un souffle dans ma nuque. Une brise bienvenue sous ce soleil nordique et pourtant si fort et accablant. Mais la brise se transforme en un doux effleurement de lèvres qui passent. Je pense« Bouge-toi, ...
    ... lève-toi, réagis, c’est Guillaume qui se croit tout permis parce que j’ai accepté son cadeau ». Mais je ne fais pas un geste. Après tout, il doit penser que je dors. Ses lèvres glissent doucement sur ma peau et je ne suis pas sûre que le grain ne change pas sous la chair de poule qu’elles déclenchent. Non, pas là ! Il s’arrête derrière l’oreille, juste à la liaison avec le cou. Je ne peux pas me retenir de frémir. Je suis hyper sensible dans cette zone. Mon mari, qui connaît bien sûr cet endroit, plaisante en disant que la nature m’a dotée de deux zones érogènes supplémentaires. Ridicule, cette idée, n’est-ce pas ? En tout cas je suis toute émoustillée par ses attouchements. Je ne suis pas la seule d’ailleurs car je sens bien contre ma hanche une raideur que le propriétaire s’empresse de cacher en se couchant à son tour sur le ventre. J’ouvre les yeux. Son visage est tourné vers moi, presque inquiet de sa propre audace. Je le rassure d’un sourire. Nous sommes silencieux pendant notre retour à l’hôtel. Au moment de nous quitter, c’est moi qui lui demande de m’accompagner jusqu’à ma chambre. J’ai décidé de me venger de Nathan. Alors autant le faire avec Guillaume. C’est moi encore qui prends l’initiative de l’embrasser sur le pas de la porte. Bien sûr il me répond avec fougue et déjà je sens sa verge plaquée contre mon ventre. Mais une question technique se pose. Je l’interroge d’un souffle dans le creux de l’oreille. — Tu as…. ?— Dans ma chambre. Je reviens. Et il me quitte. Je ...
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