1. Hautefort au mois d'août. (2)


    Datte: 03/02/2021, Catégories: Inceste / Tabou

    8h30 Je ne dors pas. Je n’ai pas dormi. Qu’est ce qui m’a pris ? J’écoute le silence. Longtemps. Je n’entends que mes pensées. Ma culpabilité me prend insidieusement en otage. Pourquoi je lui ai répondu ? J’aurais dû l’ignorer. Un soupir étouffé fait voler en éclats mes pensées. Est ce lui ? Elle ? Plus rien. Je ferme les yeux, me concentre. J’essaie de percevoir la moindre vibration pouvant provenir de leur chambre. Je n’entends que le vacarme des oiseaux dehors. Ma culpabilité s’est envolée, absorbée par ce simple soupir. De nouveaux des images fortes s’impriment dans mon esprit. Des scènes obscènes, interdites. Lui, elle, moi. Des corps emmêlés. De nouveau ma main glisse entre mes cuisses. J’enfouis mon visage dans l’oreiller. Je me cambre et me tends pour mieux me détendre. Trois coups rapides ébranlent ma porte. Je sursaute. La voix de mon oncle inonde la pièce. - "Aller debout là dedans ! On a du pain sur la planche !" Le temps que je remonte le drap sur mes reins il a déjà disparu. La porteclaque. Ses pas s’éloignent. Sous la douche, je contemple les traces de mes récents délits disparaître et s’enfuir dans le siphon. J’enfile un short léger, un chemisier un peu trop ouvert sur mapoitrine et me décide à descendre. Paraître naturelle, soutenir son regard. Ne pas flancher. Tout le monde est levé, sur le pied de guerre. Attablés sous la pergola, ils semblent comploter quelque chose. Mon ventre se noue. - "Bonjour Chérie, bien dormi ? pépie ma mère. - Bof. Trop chaud. Il ...
    ... est assis en face de moi. Son regard me transperce. Je ne détournerai pas les yeux. Il le sait, il en rit. Je capitule : - Je vais me baigner. - Non, non. Il faut que tu manges. Et puis il faut qu’on parle." annonce gravement mon oncle. La phrase qui quelque soit le contexte n’augure jamais rien de bon. Je blêmis et m’assois, essayant de me donner une contenance. Il continue : - Prends une tasse de café tu vas en avoir besoin. J’accepte celle qu’il me tend. Je ne le quitte pas des yeux. Il se tourne vers ma mère. Je ne respire plus. - Marie ? Marie, aujourd’hui tu ne fais rien. Pas la peine de protester. Tu en fais beaucoup trop. Tu te reposes et tu profites. On s’occupe de tout. Camille et moi on part au marché dans dix minutes. Charlotte tu débarrasses et toi mon frère, si tu veux bien, fais mariner la viande pour le barbecue. En rentrant j’aurais aussi besoin de ton aide en cuisine Charlotte. - Bonne idée! Il a raison Marie, pose toi un peu." acquiesce mon père. Ma mère prend un air faussement courroucé et se laisse vite convaincre par l’autorité naturelle de son beau frère. 10h41 Je bouquine dans le hamac pendu aux cerisiers duverger. L’air est doux. Mon téléphone vibre dans la poche arrière de mon short. "J’ai remarqué que tu n’avais pas suivi mon conseil d’hier." Son message me ravit autant que son contenu m’agace. "Je ne vois pas de quoi tu parles." "Décris la moi." Je laisse tomber mon téléphone dans l’herbe. Il n’a qu’à attendre. Je reprends mon livre. Je lis trois ...
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