Sylvia, femme d'action (4)
Datte: 05/02/2021,
Catégories:
Hétéro
... fut pas ébruitée dans les médias internationaux. Par contre, curieusement, des convois de nourriture, de vêtements et d’hommes pour aider les populations sinistrées furent envoyés sur les lieux des inondations quelques jours plus tard. Comme quoi ça avait marché. Sylvia n’était pas constamment sur la brèche. Des missions, elle n’en avait tout au plus une par mois. Une fois rentrée chez elle et débarrassée de tous les accessoires de la parfaite Mata-Hari, elle redevenait celle qu’elle était, passant ses soirées à préparer son retour en peaufinant son dossier « bombe atomique politique » contre celui qui avait essayé de causer sa perte, ou encore en feuilletant les diverses photos de son petit bout qui vivait avec son père de l’autre côté de l’Atlantique. Pour tous, elle n’était qu’une salariée d’une obscure agence de voyage. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de situation, le vrai métier est gardé secret. Sa vie privée n’était pas forcément rose. Devant cacher à son entourage sa véritable activité, il lui était difficile de se trouver quelqu’un. Surtout si elle devait commencer par lui mentir ; c’est aussi pour ça qu’elle n’hésitait pas à coucher lors de ses missions. Elle n’allait pas rester en jachère, non plus. Elle qui était fondamentalement gentille, devenir l’espionne impitoyable qu’elle laissait transparaître était comme un exutoire. Ce n’était pas ses rares plans cul, quand elle sortait en boîte, ou en vacances avec les G.O d’un célèbre club, qui allaient lui ...
... permettre de trouver son prince charmant. C’est après des vacances bien méritées qu’elle est revenue à l’Agence pour une nouvelle mission. Une mission qui la touchait directement cette fois-ci. Ce n’était pas encore paru dans la presse, mais Carlos, son ancien ravisseur, venait de se faire capturer par les autorités locales. D’après certaines sources, le dictateur – le général Alvarez – était de plus en plus en désaccord avec ses lieutenants qui, eux, semblaient plus ouverts à plus de transparence et favorables à une ouverture vers la démocratie. Le pays étant scruté à la loupe par les instances internationales, c’était limite s’il ne pouvait pas péter sur sa chaise sans qu’il doive en rendre compte. La raison de la convocation était simple : maintenant qu’il tenait son adversaire, il risquait de le faire exécuter par pur esprit de vengeance, et ce malgré les représailles éventuelles. Compte tenu que les instances internationales ne pouvaient se décider à bouger sans preuve, la mission était de se les procurer, voire même à essayer de ralentir ou empêcher l’exécution. Sylvia n’avait que peu de considération pour Carlos. Il avait bien profité de la situation quand elle avait dû coucher avec lui, et il faut admettre qu’il s’était mis dans cette situation tout seul. Si elle avait décidé d’y aller, c’était surtout pour Gabriel. Elle, qui avait déjà perdu sa mère, ne voulait pas qu’il subisse la même chose. Qui sait où il allait se retrouver sans son paternel ? La mission était ...