Des vacances inoubliables dans un petit coin de paradis
Datte: 17/06/2017,
Catégories:
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Un vendredi soir de février, je vous demandai de faire vos valises pour dix jours, et constituées que de tenues légères et de plage. Surprise, vous m’interrogez et m’indiquez que cela n’est pas possible. Vous avez des obligations professionnelles et vos enfants ; tout est arrangé avec vos collègues et j’ai loué les services d’une nounou pour la période. Vous voulez en savoir plus : non, c’est une surprise. Vous êtes à la fois curieuse, excitée, et un peu apeurée par l’inconnu. Je vous susurre des mots doux à l’oreille pour vous rassurer. Vous voilà apaisée en vous endormant. J’ai senti votre sommeil agité mais interrompu au petit matin par mes mots doux : « Ma douce, il faut se lever ; nous sommes attendus. » Nous habillant chaudement car cet hiver-là était piquant, nous prenons la direction de Charles-de-Gaulle et arrivons dans le hall des départs. Je sors alors un bandeau pour vous masquer la vue et vous équipe d’un mp3 dont je mets le son un peu fort. Je veux que la surprise soit totale. Nous embarquons et voyageons ainsi pendant près de dix heures. Une fois atterris, je vous libère de ce carcan que je vous ai imposé. En débarquant, vous vous sentez envahie d’une forte chaleur moite. Vous devinez que nous devons nous libérer de nos doudounes : bienvenue en République Dominicaine à Samana, bien loin des centres industriels touristiques. Nous prenons un petit bus pour rejoindre notre petit coin de paradis. La route est cahoteuse ; nous sommes secoués tous les deux et nous ...
... rions. Nous manquons de renverser deux chiens, trois enfants qui courent dans tous les sens et une grand-mère qui avait bien envie de prendre son temps. Nous voilà à destination. De grandes grilles s’ouvrent et nous découvrons un magnifique petit hôtel colonial garni de ses grands escaliers et colonnades, entouré d’une jungle luxuriante. Nous sommes accueillis par un verre de bienvenue. Le mojito s’impose. Nous le sirotons tous les deux, main dans la main, quelque peu grisés et avec les yeux qui pétillent. À la fois par l’alcool qui commence à nous monter à la tête, mais également par la fatigue du transport et du décalage horaire. Il est temps de rejoindre notre chambre. La chambre 69, comme si cela était un signe. C’est magnifique ; un grand bouquet de fleurs tropicales dessine un cœur au milieu du lit. Et quel lit ! À baldaquin et très large, plus deux mètres. Tout le décor est un subtil mélange de bois exotiques et de tentures crème. Notre terrasse surplombe une magnifique crique turquoise des Caraïbes. Malgré la fatigue, nous ne pouvons pas ne pas faire l’amour. D’ailleurs, depuis que nous nous connaissons – cela fera bientôt un an et demi – nous avons fait l’amour tous les jours, et souvent plusieurs fois par jour. Nos corps sont faits l’un pour l’autre. C’est ainsi. Comme souvent dans les moments de fatigue, nous nous lovons dans la position de la cuillère et faisons l’amour avec beaucoup de tendresse, tout doucement, et nous jouissons à l’unisson. Nous nous endormons ...