1. En mal d'amour


    Datte: 12/02/2021, Catégories: fh, fplusag, amour, Oral pénétratio, fdanus,

    Franck l’attendait dans une brasserie du 14ème arrondissement de Paris, à quelques pas de la place Denfert-Rochereau. Tous les échanges s’étaient passés par mail, puis par MSN, aucun contact téléphonique n’avait été établi. Il lui avait indiqué être longiligne, doté de cheveux courts et châtains, et avoir un visage carré. Du haut de ses 32 ans, il n’avait aucun signe distinctif : pas de boucle d’oreille ou de piercing, pas de moustache ni de barbe. Raison pour laquelle il lui avait précisé qu’il serait attablé à l’intérieur du café en train de boire un petit noir et de lire un roman. Il s’était interdit de lui transmettre une photo ; tout comme il n’en avait pas sollicité d’elle. Franck, en toute conscience, s’était refusé à solliciter un quelconque renseignement sur le physique de son interlocutrice. Tout juste savait-il qu’elle s’identifiait à Sabrina dans les échanges, un prénom qu’il supposait comme « emprunté », et qu’elle vivait probablement dans ce quartier bourgeois de Paris, celle-ci ayant choisi le lieu de rendez-vous. Il ne possédait ni son âge, ni aucun élément lui permettant d’identifier sa couleur de peau ou son origine sociale. Toutefois, une écriture fluide et sans faute d’orthographe laissait penser raisonnablement qu’elle avait été sérieuse sur les bancs de l’école. Franck, d’ailleurs, n’avait-il pas spécifié dans le contenu de son blog que le physique de sa future « femme-maîtresse » lui importait peu. Il disait ne désirer qu’une chose : rendre heureuse ...
    ... une femme qui vivait dans l’oubli de son mari. Faire jouir une femme était devenu son leitmotiv, au centuple du plaisir que les jeux de l’amour pouvaient, à titre personnel, lui procurer. Son objectif, en fait, était double. Rendre une femme heureuse, certes, mais également se rassurer sur ses possibilités. Depuis plusieurs mois, il doutait sérieusement, les relations qu’il vivait avec son épouse se détériorant tant quantitativement que qualitativement. Les actes sexuels étaient devenus épisodiques, et malgré des préliminaires qu’il aurait voulu longs et la diversité des positions, sa femme ne jouissait plus sous ses coups de boutoir. Rien n’y faisait. D’autant que sa partenaire, encore endormie ou trop fatiguée, semblait se satisfaire du coït de son fidèle mari. Les premiers commentaires sur son blog le rassurèrent. Non, il n’était pas le seul dans cette situation, de nombreux hommes semblant partager ses soucis. Des témoignages féminins se firent jour également, plusieurs femmes signalant leur souffrance d’être abandonnées, de combler depuis trop d’années leur solitude par des gestes réparateurs. Sabrina était une interlocutrice assidue. Sa plume était légère, ses phrases étaient bien construites. À distance, Franck confiait ses doutes et ses incertitudes, et sous couvert de l’anonymat offert par Internet, Sabrina confessait ses déboires. Puis vint le temps du désir, celui de se retrouver l’un face à l’autre pour mieux discuter, pour se ressourcer. C’est elle qui en vint à ...
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