Pulsion passion
Datte: 14/02/2021,
Catégories:
f,
fh,
couple,
couplus,
extracon,
Collègues / Travail
prost,
parking,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
humilié(e),
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
intermast,
préservati,
pénétratio,
jouet,
sm,
fouetfesse,
init,
portrait,
couple+h,
fsoumisah,
Aussi loin que remontent mes souvenirs, les personnes d’autorité ont exercé une certaine fascination sur moi. Petite fille, j’étais amoureuse de la grosse voix d’un oncle à qui je jouais des tours, simplement pour attirer sur moi ses colères. Adolescente, je n’aimais pas les gentils professeurs et je me masturbais en fantasmant sur les méchants. Punitions, fessées et autres corrections bien méritées, combien en ai-je subi ; mais surtout, combien en ai-je provoqué ? Plutôt jolie fille, j’étais persuadée que je n’aurais aucune difficulté à rencontrer l’âme sœur en la personne d’un policier, d’un soldat ou d’un maître d’école intransigeant. Mais la vie en a décidé autrement et à 21 ans, je me suis retrouvée mariée avec un petit comptable qui n’est même pas capable de me faire des enfants. Le stéréotype parfait de la fille qui rêve du prince charmant, grand brun aux yeux de braise, et qui se retrouve au lit pour la vie avec un petit blond maigrichon. Alex est très gentil. Trop gentil. Toujours attentif et prévenant à mon égard, poli, respectueux. Jamais je ne l’ai vu se fâcher pour quoi que ce soit. Une vie sexuelle plutôt médiocre avec un homme sans voix. Qu’avais-je donc fait pour en arriver là ? L’amour, bien sûr ! L’amour a ses raisons, dit-on. J’étais tombée amoureuse de celui qui n’avait rien pour me rendre heureuse et me combler. Je m’étais fait une raison. Mon soi-disant besoin de virilité était là uniquement pour alimenter mes fantasmes secrets. Je compensais à la ...
... force du poignet le quatre-vingt-dix pour cent de sexualité qu’il me manquait, commettant mentalement l’adultère avec le salaud qui m’avait dressé un PV dans la journée ou avec le concierge de l’immeuble qui m’avait traitée de conne parce que j’étais stationnée devant sa porte. Ces rendez-vous imaginaires que je m’offrais en compagnie de personnages odieux étaient délicieux. Lorsque j’étais parvenue à apaiser mes sens et que le calme revenait dans mon corps et mes pensées, je retrouvais ma lucidité. Je m’efforçais alors de me convaincre que cet étrange besoin était immoral et contre nature. J’avais honte de m’être laissée entraîner par ma propre imagination, de l’avoir laissée dériver vers des pensées que la morale publique réprouve et condamne. Il m’est arrivé de vivre des instants désagréables en étant confrontée à des situations qui faisaient resurgir mes petits vices secrets. — Te rends-tu compte, me disait une amie lors d’un dîner, il y a un salaud qui s’en est tiré avec une simple amende alors qu’il avait insulté et malmené une pauvre jeune femme qui avait eu le malheur de cogner sa portière de voiture ! C’est scandaleux ! Moi je trouve qu’il mérite la prison, tu ne trouves pas ? Ou encore ma sœur, qui racontait à mon mari qu’elle venait de lire un roman horrible qui se passait dans un pays où les maris avaient le droit de punir physiquement leur femme. Sans parler du trouble qui m’envahit lorsque nous regardons un film télévisé et qu’un vilain macho s’en prend à une ...