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Pulsion passion
Datte: 14/02/2021, Catégories: f, fh, couple, couplus, extracon, Collègues / Travail prost, parking, caférestau, voiture, fsoumise, hdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation intermast, préservati, pénétratio, jouet, sm, fouetfesse, init, portrait, couple+h, fsoumisah,
... pauvrette. Comment endiguer ces sentiments qui se réveillent soudain au plus profond de mon être ? Sentiment de culpabilité, même si je suis sécurisée par l’idée que mon amie ne se doute pas que j’aurais envie de connaître l’adresse du salaud pour aller à mon tour cogner sa portière. Sentiment de honte, même si je regrette un peu que ma sœur n’ait pas donné le titre et l’auteur du livre en question. Sentiment de regret que mon mari ne soit pas encore endormi devant l’écran, me laissant ainsi le loisir de serrer les cuisses sur mon trouble. Deux années de mariage se sont écoulées. À force de raisonnement, je suis parvenue à museler ce vice si profondément ancré en moi. Je me suis convaincue qu’il me suffirait de vivre rien qu’une seule fois la réalité de l’un de mes fantasmes, pour en être définitivement exorcisée. Je préférais rester sur mes illusions. J’ai décidé d’ignorer à jamais l’appel vicieux de mes entrailles. Cette voix qui me disait que je devais trouver un autre homme pour partager ma vie. De me contenter de me servir secrètement de mon fantasme pour me mettre en condition lors de nos piètres étreintes conjugales. Mais chassez le naturel et il revient au galop. Durant quelques semaines, j’ai eu un emploi à temps partiel dans la société où travaille mon mari. Un jour, par distraction, j’ai commis une erreur professionnelle qui aurait pu coûter cher à notre employeur, si mon mari n’avait pas rétabli la situation par son intervention en tant qu’expert financier. ...
... Malgré cela, j’ai reçu une convocation de la direction. Mon erreur était assez grave pour que le boss en personne prenne les choses en mains. Le grand patron est espagnol. Il ne vient pas très souvent nous visiter et je ne l’avais personnellement jamais rencontré. Je n’étais bien sûr pas du tout à mon aise lorsque j’ai franchi la porte de son bureau, mais ce que j’ai ressenti en découvrant la physionomie de celui qui m’attendait a fini de m’anéantir : grand brun aux yeux de braise. Il ne m’a pas saluée, n’a même pas porté son regard sur moi. Il savait pourtant que j’étais là, puisque sa secrétaire lui avait annoncé mon arrivée par l’interphone. Il était debout près de la fenêtre et lisait un rapport. Sans doute celui qui dénonçait ma faute professionnelle. L’attente a été interminable. Lourd silence entrecoupé par le froissement des feuillets du rapport. Lourd silence enfin rompu par une voix de ténor. — Votre mari a du talent. J’étais immobile comme une statue de sel et la voix qui me parvenait m’envoûtait totalement. À ce moment, je le sais avec conviction, cet homme aurait pu faire de moi ce qu’il voulait. — Et de plus, il a de la chance car vous êtes ravissante, a-t-il poursuivi. Êtes-vous consciente de la gravité de votre erreur professionnelle ? C’est avec difficulté que je suis parvenue à arracher un « oui » de ma gorge desséchée. J’avais envie de lui dire que j’étais prête à payer pour réparer, mais aucun son ne sortait. Je devais être pitoyable à ses yeux. Il m’a souri ...