1. La surprise


    Datte: 18/02/2021, Catégories: ff, inconnu, fsoumise, fdomine, soubrette, intermast, sm, initff, Lesbienne

    ... révélation ne m’étonnait pas. C’était évident ! L’accoutrement d’Inès, l’attitude dominatrice, autoritaire et distante de Cécile semblaient le démontrer. Mes connaissances sur l’univers sado-maso étaient succinctes – j’avais lu quelques romans – mais largement suffisantes pour m’éclairer. Me voyant confrontée à cette possibilité, tout d’un coup, je me sentis fébrile, mal à l’aise et une étrange bouffée de chaleur m’enveloppa. — Pire encore ?… balbutiais-je, perturbée, voulant vérifier mon hypothèse.— Oui Madame…— Qu’insinuez-vous ?— Quand je désobéis… Ma maîtresse m’en fait payer le prix…— Quel prix ?… Est-il élevé ?— Parfois… Il l’est particulièrement…— Êtes-vous en train de me dire que Cécile vous frappe ?— Cela arrive… Oui, Madame.— Et vous l’acceptez…— Bien sûr… C’est la règle…— C’est la règle… répétai-je, médusée. En venant ici, j’étais loin de douter… Je n’imaginais pas Cécile dans ce rôle…— Je ne suis pas malheureuse, Madame… Je vous l’assure…— Dans ce cas, si vous aimez recevoir des coups, où est le problème ?… Si je m’en vais, vous serez punie une fois de plus… m’entendis-je répondre avec effroi.— C’est réellement votre souhait, Madame ?— Non… Mais n’est-ce pas le vôtre ?… lançai-je, sèchement. Elle ne répondit pas mais je lisais dans son regard : « Pourquoi me faites-vous ça ? » Je me posais également la question !… Ses confidences bousculaient mes idées reçues et j’avais mauvaise conscience d’avoir profité de ma position pour la faire parler. Je me sentais ...
    ... d’autant plus coupable que j’y avais pris un certain plaisir. — M’autorisez-vous une remarque, Madame ? reprit-elle, rompant le silence.— Oui… Bien entendu…— Si vous le vouliez, vous feriez une maîtresse formidable, Madame…— Moi ?— Oui… Cette réflexion me fit froid dans le dos. Je réalisais alors l’âpreté de mes propos et ma totale absence de compassion à l’égard de cette jeune femme. Emportée par la colère et imprégnée de cette atmosphère licencieuse, machinalement, je m’étais approprié les manières de cet univers nébuleux. Oui, j’étais troublée !… Je m’en défendais mais ne pouvais le nier. Des images de nudité et de fouets avaient traversé mon esprit… et engendré des frissons équivoques. Et puis il y avait « elle » : diaboliquement suggestive !… — Inès… Je ne suis pas comme ça… Croyez-moi… réfutai-je mollement, sans oser croiser son regard.— Bien Madame, acquiesça-t-elle malicieusement.— Maintenant… Si vous redoutez d’être maltraitée, pourquoi ne partez-vous pas avec moi ?… Le taxi vous déposerait là où vous le voudriez… suggérai-je avec un tremblement dans la voix.— C’est impossible, Madame… Cela m’est interdit et, surtout, je ne le souhaite pas. À ce moment-là, notre ahurissante conversation fut – à mon grand soulagement – interrompue par la sonnerie du téléphone. C’était Catherine. — Je suis contente de te savoir arrivée chez Cécile…— Oui… Mais…— Mais quoi ?…— Dans quoi vous m’avez-vous entraînée ?…— Tu as l’air en colère ?…— Évidemment !… Mets-toi à ma place ! Je déteste que ...
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