1. La belle et la bête


    Datte: 20/02/2021, Catégories: fh, voiture, collection, Oral pénétratio, fdanus, zoo, conte, délire, humour,

    Une petite histoire vraie qu’on m’a racontée il y a bien longtemps. ----------------- Cela faisait des jours et des jours qu’il errait dans le désert, avec pour seul horizon le sable chauffé à blanc quand le soleil était à son zénith, ou rougeoyant à l’approche du crépuscule. Parfois, l’horizon miroitait et lui faisait presque croire que la mer était là, à quelques pas, toute proche, et que sans doute il arriverait bientôt en vue de la plage. La plage… il en rêvait à présent, avec ses transats et ses baigneuses. Bronzées, blondes aux yeux bleus, brunes aux yeux verts, des longues jambes fuselées, des cambrures de déesses, des peaux satinées et brillantes, en tout petits bikinis, toutes voiles dehors. Des couleurs tout autour, beaucoup de couleurs, surtout du vert. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de se lancer dans cette stupide traversée du Sahara dans le sens de la longueur, avec un chameau pour seul compagnon ? C’est vrai, quoi, le mâle aventurier au physique de surfeur venait de se prouver à lui-même qu’il n’avait que deux neurones. Pas sûr, en outre, qu’ils soient connectés correctement. Jim était grand, athlétique et bien gaulé. Dame Nature avait jeté son dévolu sur lui dès le berceau mais pour parfaire le tableau, elle l’avait doté de ces quelques imperfections qui rendent les hommes irrésistibles : un rien de brioche, par exemple, qui lui seyait fort et l’empêchait de ressembler au premier minet tout juste débarqué de l’adolescence ; ou encore un sourire ...
    ... asymétrique, qui lui faisait découvrir des canines de chasseur d’un côté mais pas de l’autre. Aucune femme ne résistait à ce sourire. Quand il se mettait à leur parler de sa voix grave et chaude, elles sentaient ordinairement une sorte de vibration douce à l’intérieur, dans le creux du ventre, une sensation indéfinissable faisant monter la chaleur jusqu’à la tête et le rose aux joues. Venait ensuite le regard insistant et captivant : il avait de beaux yeux, mais aucune n’aurait pu déterminer avec certitude leur couleur, tant elles se perdaient dans la puissance de ce regard, une arme absolue pour leur couper le sifflet. Mais ce que Jim préférait, c’était mener ses proies au bord de l’évanouissement rien qu’en les effleurant. La plupart mouillaient alors si abondamment qu’il en percevait l’odeur avant de les avoir dénudées. Bon plan, autant pour tirer un coup vite fait que pour prendre tout son temps et celui de la dame. D’ailleurs, il l’imaginait bien, là, maintenant, tout de suite, la jolie pouliche, étendue sur sa serviette de plage, la peau frissonnante, la bouche rouge et les yeux humides de reconnaissance. Ses lèvres s’étaient entrouvertes et elle fredonnait un petit air lancinant : Les chameaux dans le désert… Putain de chameau ! Putain de désert ! La vision lui avait filé la gaule et cette petite chanson qui lui trottait dans la tête, en prime ! Par contre, rien à baiser ! Rien ? Le chameau s’était arrêté, il avait tourné vers lui des yeux humides. Nan… Mais allez ! Avance donc ...
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