Le minou de la voisine
Datte: 22/02/2021,
Catégories:
fh,
voisins,
douche,
noculotte,
Oral
aliments,
zoo,
humour,
... intensive épuise fortement. Zébulon semble lui aussi apprécier notre voisin, grand pourvoyeur de jambon et de pâtisserie. — Comment trouves-tu mon gâteau dauphinois ?— Comme toi : délichieux, dis-je la bouche pleine. Lundi, il appelle le serrurier. Je remets le maillot de l’équipe de France de handball et m’occupe de l’homme de l’art, qui ne met que quelques minutes à ouvrir ma porte. Je paye, m’habille et pars au boulot. Je suis en retard ; ma patronne va encore me faire une sérénade. ~~oOo~~ Quel con, mais quel con ! Que je te la recueille, que je te la chouchoute, que je te lui sauve son couillon de chat. D’accord, nous nous sommes fait des papouilles très approfondies ; elle a aimé, du moins je le crois. Et puis la voilà repartie. Plus de nouvelles depuis lundi. Je ne la croise plus du tout dans la résidence. Elle ne m’a même pas rendu mon maillot. Quel con, merde, quel con je fais ! Je lui ai même donné la recette du gâteau dauphinois, que je tenais de ma grand-mère, recette que l’on ne doit transmettre qu’à des personnes dignes de confiance, seulement les nuits de pleine lune. Pour moi, les femmes c’est comme l’alcool.La femme me semble de plus en plus étrange et difficile à comprendre pour l’homme simple et naïf que je suis. Une trop forte dose et la tête me tourne, et le lendemain je me réveille avec la gueule de bois, seul et malade. Aujourd’hui c’est le cas : une encéphalorectomie⁽⁴⁾ pas piquée des hannetons me guette. Il faut que je me reprenne. Je ...
... crois que je vais abandonner ma symphonie pour composer un requiem :Requiem pour un con. Toute la semaine je rumine, je rouscaille, je roumègue, et j’en conclus que les femmes sont toutes les mêmes : soit elles te flanquent des gifles sans te donner le temps de t’expliquer, soit elles te font croire au paradis et tu tombes de haut, les ailes brûlées, tel Icare volant trop près du soleil, ou une tarte laissée trop longtemps au four. Bref, mon moral traîne près de mes chaussettes sales. Je compose quand même un peu ; il faut bien que je rende le boulot commandé, et le vendredi soir je mets la sono à fond avec mes dernières créations puis je vais prendre une douche, vengeance dénuée de courtoisie, je l’admets, mais non sans arrière-pensée : si je fais assez de boucan, peut-être viendra-t-elle râler. Évidemment, ça ne rate pas : quelques secondes plus tard elle tambourine à ma porte. Couvert de mousse de la tête aux pieds, j’ouvre, aussi aimable qu’un pitbull qui vient de recevoir son avis d’imposition, prêt à l’engueuler. Je reste la bouche et la porte ouverte, hébété. Zébulon en profite pour entrer en émettant un petitRrroou-rrroou. Elle se tient nue devant moi, deux maillots à la main. — Je te rapporte le maillot de Nikola, et j’ai trouvé celui de son frère, Luka. Elle me fourre les deux vêtements dans la main, m’embrasse à pleine bouche, me chope par la queue, m’entraîne à sa suite et m’annonce : — J’ai envie de réétudier ton solo de flûte, surtout l’Allegro Orgasmo. Après, ...