Le minou de la voisine
Datte: 22/02/2021,
Catégories:
fh,
voisins,
douche,
noculotte,
Oral
aliments,
zoo,
humour,
... emmerdeuse ! Une chieuse avec de mignons nichons comme je les aime, petits et biens fermes, apparemment savoureux comme de jolis melons. Je devais passer la soirée avec une petite brune, me retrouver avec elle dans le lit, mais voilà : je suis seul à me morfondre dans le canapé alors qu’une belle blonde presque rousse (j’ai vu quelques reflets cuivrés au confluent de ses cuisses à travers la mousse tout à l’heure) se prélasse dans mon lit. Mais voilà, je suis un gentilhomme romantique ; je ne me permettrais jamais un geste déplacé, une privauté. Je ne lui sauterais jamais dessus comme une bête furieuse, jamais je ne forcerais une femme : je ne pourrais plus jamais me regarder dans une glace. D’autant plus que – hospitalité oblige – j’offre (comme le Maréchal) gîte et assistance à cette beauté en détresse. Je suis peut-être con, mais on ne se refait pas. J’arrive toutefois à m’endormir d’un sommeil agité jusqu’à ce que je sois réveillé en pleine nuit par une discussion. — Non, fais pas ça, je t’en prie. Mais que fait-elle ? Avec qui discute-t-elle ? Elle se trouve sur le balcon : peut pas y avoir un inconnu chez moi, quand même ! Je m’approche et je la vois se pencher. De ce fait son tee-shirt remonte, remonte, haut, très haut… Merci, Zeus, Osiris, Jupiter, Vénus et toute l’équipe de France de handball réunie ! Je vois le haut de ses cuisses, puis le bas de ses fesses, et enfin sa Chapelle Sixtine. Un temple délicatement ciselé, auréolé d’une pelisse légèrement cuivrée : mes ...
... yeux ne m’ont pas berné. La peau tout autour de ce charmant édifice est d’un rose délicat et ses lèvres d’un ocre soutenu, belle palette de couleurs pour un peintre. Je reste en admiration pendant quelques longues secondes – les secondes sont toujours longues, comme les économistes sont distingués – puis je sursaute. — Mon bébé, ne bouge pas, maman va venir. Elle enjambe la rambarde, cette idiote ! Elle est somnambule ou quoi ? — Qu’est-ce que vous faites ? Vous êtes tarée ! Nous sommes au quatrième étage, à treize mètres du trottoir ! Vous allez vous casser la gueule !— C’est Zébulon, mon chat ; je l’ai entendu miauler, il veut me rejoindre. Je dois aller le chercher.— Il est aussi cinglé que vous, votre greffier : il y a au moins trois mètres entre les balcons ; il va s’écraser lui aussi.— Nooon, mais faites quelque chose au lieu de me regarder bêtement ! C’est vrai, je regarde, mais pas bêtement ; comme elle est installée, j’ai une jolie vue sur sa peluche intime. — Faites-le patienter, j’ai une idée. Je farfouille dans mon fourbi et en extrait une planche de quatre mètres de long sur dix centimètres de large, que je veux utiliser pour la déco. Un truc en lamellé-collé, m’a expliqué l’ami qui me l’a fourguée. — Écartez-vous ; je vais poser ce bidule sur les deux rambardes. Sitôt dit, sitôt fait. Maintenant il faut que la bestiole utilise cette passerelle improvisée. — Viens, mon chéri… dit-elle au minet qui n’a pas l’air convaincu. Aux grands maux les grands remèdes : je ...