Le minou de la voisine
Datte: 22/02/2021,
Catégories:
fh,
voisins,
douche,
noculotte,
Oral
aliments,
zoo,
humour,
... reviens de la cuisine avec une tranche de jambon. — Minou, minou, regarde ce que j’ai pour toi.— Il ne mange que du bio, il ne voudra pas ça.— On parie ? Il est quand même pas végan, votre matou. Du vrai jambon cru d’Ardèche. J’agite des morceaux de bidoche et Minou semble intéressé ; il remue l’arrière-train, agite la queue, saute sur la planche et s’approche. Elle porte les mains à sa bouche, horrifiée. Les femmes, quand même… Elle était prête à passer d’un balcon à l’autre, et maintenant elle tremble pour Grippeminaud, qui semble aussi à l’aise sur son bout de bois que moi sur le plancher des vaches. Elle se retourne, enfouit son visage contre mon torse nu et me dit : — Je ne veux pas voir ça… D’accord, je suis un gentilhomme romantique qui n’oblige jamais une femme à faire ce qu’elle ne veut pas, mais il y a tout de même des limites. Lorsque cette dite femme presse contre moi ses petits seins gironds, je ne réponds plus de rien ; faut pas pousser mémère dans les orties, parce qu’en l’occurrence, la jolie mémère en question ne porte pas de culotte ! Le chat avale en un clin d’œil son jambon puis se frotte à nos jambes en ronronnant. Il monte sur le canapé et entame calmement une toilette complète. Par contre, dans mon caleçon, ce n’est guère le calme plat : ça s’agite et prend de l’ampleur⁽²⁾. Nous nous regardons quelques secondes dans les yeux, puis nous nous jetons l’un sur l’autre comme des morts de faim. Oublié, le gentilhomme ! Je l’embrasse, je la serre, ...
... je la presse. Elle fait tomber mon bas de pyjama, seul et unique vêtement, et se saisit de ma hallebarde tandis que je passe les mains sous son maillot de handballeur, je lui triture les fesses, caresse le dos. Son seul et unique vêtement va rejoindre le mien par terre. Elle s’agrippe à mon cou et enserre ma taille de ses gambettes. Par un lent mouvement du bassin elle me caresse le boute-joie à l’aide de son joyau d’amour. Sa langue vient d’élire domicile dans ma bouche. Toujours en l’embrassant je me dirige vers la chambre à l’aveuglette, en me cognant les tibias et les pieds contre les chaises et la table, mais tel un âne bâté et têtu je continue ma route vers la terre promise : le lit. Sa caverne d’Ali Baba ruisselle de plus en plus belle. Toujours enlacés nous tombons sur le plumard, tels des amants ivres. Elle se retrouve assise sur moi. — Ne bouge pas, m’ordonne-t-elle en m’embrassant sur le bout du nez. ~~oOo~~ — Ne bouge pas, lui dis-je en l’embrassant. Depuis le sauvetage de mon Zébulon, il est devenu mon Super Héros ; avec lui, je vais de surprise en surprise. Comment aurais-je pu deviner que sous ce personnage nonchalant et presque mou se cachait un homme musclé, solide, astucieux, et surtout doté d’un si bel obélisque ? Il est pourvu de toutes les qualités, plein de ressources, fort, bon cuisinier, élégant quand il le veut, qui ne profite pas de la situation. Enfin, jusqu’à un certain point… Bel homme, et maintenant je vais de ce pas vérifier s’il possède l’ultime ...