Réservation d'une suite royale - Histoires de Sexe

Réservation d'une suite royale

... Marie-Claude avec un peu d’inquiétude dans la voix.— Non, ce n’est que le début, dans deux-trois jours tu auras tout vu, subit. Je pense.— Quoi ! Deux-trois jours mais c’est pas possible, je dois rentrer chez moi, enfin chez Bébert.— Ton amant ?— Si on veut, mais pas vraiment.— Pourquoi, il baise pas.— Il aimerait bien me baiser, mais c’est moi qui ne veux pas, du moins pas encore. Je suis en train de le dresser, tu comprends ?— Oui je vois, et bien une petite absence ne peut que lui faire du bien. Le temps que tu restes ici, tu l’appelleras et tu t’occuperas de lui par téléphone. Je vais brancher ta ligne mais n’en abuse pas, je surveille.— Tu crois ?— Oui, de toute façon, tu n’as pas le choix. Tu la veux cette suite ?— Oui, mais pas plus de 30 balles tu sais bien.— Oui je sais, alors c’est trois jours de baise à ma volonté. D’accord ?— T’exagère, merde, tu abuses de la situation.— Exact, mais normal, j’ai le pouvoir et t’as pas le pognon. Alors ?— Bon bon OK pour trois jours mais alors gratos la suite.— OK on marche comme ça, mais je te prends quand je veux, comme je veux et tu te montres particulièrement attentionnée et performante.— D’accord, bien chef ! ! Ils éclatent de rire tous les deux, la négociation a été rude mais chacun a obtenu ce qu’il voulait. Marie-Claude une suite royale gratuite et Jean de quoi enfin assouvir une libido débordante inassouvie. Pour le moment, il repart en annonçant le repas et une surprise inattendue. Marie-Claude est vaguement inquiète. ...

... Une demi-heure après, Jean est de retour avec un chariot couvert de plats appétissants et qui sentent bon. — Humm ça sent bon tout ça, c’est quoi ?— Du magret de canard avec des pommes rissolées, salade, fromage, dessert, madame est servie. Je ne peux pas rester, mange, profites-en vite, l’après-midi va être chargée pour toi. À plus. Il est sorti en riant un peu et Marie-Claude le regarde partir, perplexe, inquiète, que veut-il dire par « chargée ». Mais comme elle a faim, elle mange sans plus se poser de questions. Et ma foi c’est bien bon, le vin est excellent et le demi-litre est vite avalé. Quand Jean revient, elle est allongée, nue sur le lit, les reins cambrés en une invite à des jeux très concrets. — Pas mal, mais c’est pas pour tout de suite, la cavalerie se repose et va céder la place à de charmants petits personnages.— Ah bon, des enfants ?— Et pour qui tu me prends, laisse les gamins à leurs jeux, on est entre adultes consentants, non ! Il débarrasse le plateau et demande à Marie-Claude de s’allonger sur le dos, bras et jambes très écartés. Elle s’exécute sans discuter, elle a topé ! Il lui attache les mains et les pieds aux montants du lit avec des foulards de soie. Puis il sort, d’un petit panier qu’il avait apporté, un pot de crème qui ne sent pas les produits cosmétiques mais plutôt un plat cuisiné. — C’est quoi ce machin ?— Chut, tu vas bientôt comprendre. Et, d’une main experte, il tartine tout son corps avec cette crème en insistant particulièrement sur ses ...