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Tranche de vie d'un presque vieux couple
Datte: 01/03/2021, Catégories: f, fh, couple, amour, volupté, cérébral, Masturbation Oral pénétratio, ecriv_f,
Tranche de vie d’un presque vieux couple Je suis installée sur le canapé du salon, le nez dans un bouquin. Vous savez, le genre de petits bouquins banals qu’on qualifie "à l’eau de rose" et sur lequel la caissière ou la libraire jette un regard entendu avant de le passer au lecteur optique? Je dévore les lignes en espérant que mon conjoint n’arrive pas avant que le savoureux moment que je suis en train de lire n’en soit à la dernière page. Quelques heures juste à moi avant qu’il ne revienne du boulot. Cette semaine, je suis tombée sur une merveille particulièrement captivante, ce qui vraiment n’est pas toujours le cas. Je replace la couette sur mes genoux dénudés et pénètre à nouveau dans mon monde imaginaire, éclairée par la lumière de l’extérieur qui commence à faiblir. Les minutes passent. Je tourne les pages. Je n’ai pas entendu la voiture se garer. J’entends la porte de la maison claquer. Est-il déjà six heures? Tant pis. Impossible, vraiment impossible de me détacher de mon livre à cet instant. — Bonjour chérie! Habituellement, je viens l’accueillir d’un baiser. — Tu es là?— Au salon! Je lève la tête, quitte la phrase que je lisais des yeux pour recevoir l’inévitable smac sur mes lèvres. *SMAC* — Mmmmm Je soulève un peu les fesses du canapé et accroche sa cravate avant qu’il ne reparte. J’ai envie d’un vrai SMAC ce soir. Le livre glisse sur le bois du plancher. Boum. Qu’importe. Je m’accroche à son cou, puis mes lèvres rencontrent les siennes. Il doit se pencher un peu ...
... pour suivre mon mouvement. Nos lèvres se goûtent. Nos langues sont encore bien sages. Je ferme les yeux. Son odeur m’enivre. Je sens les produits utilisés à son boulot. Il y a son déodorant et l’odeur de son savon. Il y a autre chose aussi, que je ne saurais identifier. Il y a "lui". Un soupir de bien-être m’échappe. Je me creuse un nid dans ses bras qui ne me serrent pas encore vraiment et passe une petite langue timide sur sa lèvre inférieure. C’est notre signal. En ai-je conscience? En a-t-il conscience? Et comment ce signal s’est-il établi? Je ne saurai le dire et je m’en fiche. Je le sens qui se déplace légèrement. Il n’a pas libéré mes lèvres. Son bras est venu entourer mes épaules. Il s’assoit sur le canapé à mes côtés. Les coussins s’enfoncent sous son poids et je me retrouve à basculer sur son torse. Son autre main soulève doucement mon menton. J’ai le coeur qui bat un peu plus rapidement. J’attends la suite… Nos lèvres se goûtent toujours et j’ai entrouvert les miennes légèrement. Le bout de ma langue attend la sienne. Je dois avoir l’air complètement gourmande, ainsi. Tant pis! J’ai les yeux fermés, le menton toujours dans l’angle dans lequel il l’a placé. Un nouveau soupir m’échappe et je me colle un peu plus à lui. Pffff! Il attend là, tranquillement, que je me mette à quémander! Ses lèvres m’embrassent toujours légèrement, mais je désire plus. Je veux sentir sa chaleur et son haleine. Je passe une main sur son torse, que je fais glisser jusqu’à ses hanches, par ...