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Tranche de vie d'un presque vieux couple
Datte: 01/03/2021, Catégories: f, fh, couple, amour, volupté, cérébral, Masturbation Oral pénétratio, ecriv_f,
... détendent. Mes talons plantés sur le bord du canapé me permettent de soulever les fesses. Je sens que la frénésie me reprend peu à peu. J’ai chaud. Je gémis. Je ne supporte plus les mains qui me massent intérieurement et extérieurement. Même la chemise me semble terriblement lourde. À nouveau je cherche mon air. Mes mains ne me touchent plus. J’ai placé mes bras le long de mon corps, les mains à plat sur les coussins du canapé que j’enserre fermement. Je serre les fesses et les muscles de mon vagin… je sens même des muscles se refermer sur mon anus… tient, nouveau ce muscle quand même. Il me prend l’envie d’être sodomisée, moi qui suis encore vierge dans ce coin de mon corps. L’idée me supporte un moment. J’ai l’impression de trembler comme une feuille. En fait, je tremble effectivement comme une feuille qui se perdrait entre l’arbre et le sol, durant une grosse averse bien venteuse d’une grise journée. Des spasmes puissants me secouent. Mes pieds toujours plantés au même endroit, je ramène mes genoux l’un contre l’autre, pour mieux affronter la vague, inconsciente de ce qui se passe autour de moi. Quand je sens une main se poser doucement sur ma cuisse, je sursaute violemment. — NON! J’ai crié. J’ai hurlé même. J’ouvre les yeux et tente de reprendre mon souffle, entre une chaleur qui me fait suffoquer, une humidité qui me fait penser à une forêt tropicale chargée des plus chaudes gouttelettes en suspension et mes tremblements incontrôlables. Il m’a effrayée. Sa brusque ...
... intrusion dans mon monde si fermé m’a même terrifiée. Durement, la raison se fraie un chemin dans mon esprit. C’est lui… c’est mon amant, celui qui partage ma vie depuis de si intenses années. Je ferme les yeux, les ouvre à nouveau. Il est toujours là et me regarde, inquiet presque. Je lui envoie un pauvre sourire et murmure "me touche pas… pas… tout de suite". Mais je ne sais s’il m’a comprise, si les mots articulés ont été plus qu’un râle ou non. J’ai l’impression de flotter quelques mètres au-dessus de mon corps. J’ai l’impression d’être un énorme clitoris dont toutes les terminaisons nerveuses seraient à découverts. La chemise est insupportable. Je me ravise pour inclure mon homme dans mes besoins. — Enlève moi cette chemise. En fait c’est un ordre. Je suis complètement avachie sur le canapé. Pratiquement impuissante… et j’arrive à prendre ce ton qui lui ordonne ne me déshabiller. Pas question de me caresser. Enlève cette chemise trop lourde. Point. Ces précisions sont inutiles. Il s’exécute et déboutonne la chemise sur mon corps. Je me penche en avant, pour qu’il puisse faire passer une épaule. Le tissu humide glisse encore trop lourdement. Sa main effleure ma peau. J’ai un sursaut que je ne peux retenir. Chaque pore de ma personne est à découvert et je me sens soudainement si fragile, que j’ai besoin de me concentrer sur l’homme qui me manipule comme une poupée délicate. Il finit d’enlever la chemise qui est la sienne et s’éloigne un peu pour la déposer sur la table basse. ...