1. Tranche de vie d'un presque vieux couple


    Datte: 01/03/2021, Catégories: f, fh, couple, amour, volupté, cérébral, Masturbation Oral pénétratio, ecriv_f,

    ... âme et je le lis dans la sienne. Il s’entête à rester là, immobile, devant moi, sachant que s’il avançait encore d’un pas, j’abdiquerais sans combat ni fausse pudeur. L’orgasme solitaire m’a laissé complètement vidée. L’amour que je ressens pour cette personne, cet homme et aucun autre me laisse sans voix, si totalement vulnérable. Je dois me reprendre à plusieurs fois avant qu’un son audible ne franchisse mes lèvres. — Recule ! Je m’extrais difficilement de mon canapé. Il ne me tend pas la main. Il ne fait rien pour m’aider. En cet instant, c’est ce que j’attends de lui. "Recule", lui ai-je dit. Ce n’était plus un ordre. C’était une demande, un désir… il a acquiescé. Je me retrouve debout, entièrement nue tout comme lui, face à lui et aussi excitée que lui. Je fais un pas vers lui. Il semble incertain. Il hésite entre reculer d’un pas vers la chambre ou avancer vers moi. Il reste immobile. Très bon choix. Les yeux accrochés dans les siens, j’avance encore vers lui. Mon ventre effleure le sien. Je sens son sexe sur mon pubis. Normalement, il aurait posé ses mains, ses mains que j’aime tant, sur mon corps. Mais les choses ne sont pas normales ce soir. Il ne bouge pas. C’est moi qui déglutis maintenant péniblement. Ce soir, je n’envoie aucune de ces signes qui lui demandent habituellement de reprendre le contrôle des évènements. C’est bien ainsi. Je pose mes lèvres sur les siennes. Doucement. Un petit, tout léger smac résonne dans notre salon. Je pose mes lèvres dans son cou, ...
    ... juste sous son oreille gauche. smac. Je descends sur son épaule, je m’attarde un peu. smac à nouveau. Je prends sa main, retourne sa paume face vers le plafond. Pas de smac. Je masse plutôt la paume de mes doigts, langoureusement, de plus en plus fort. J’arrête au moment précis où sa respiration se fait changeante. Je porte sa main à ma joue. Il complète la caresse et son bras reprend sa place le long de son corps. J’ai à nouveau le coeur qui bat la chamade. J’ai dû mal à déterminer si mes caresses timides le torturent, l’émeuvent un peu ou bien l’impatientent simplement. Je le regarde. Je dois avoir l’air un peu inquiète, parce qu’il me sourit. Je pose ma main sur son coeur. Il bat à l’unisson du mien. Si complètement à l’unisson, en fait, que s’il s’agissait d’un seul coeur, nous souffririons d’un mal cardiaque imminent. Le tout est complètement et désespérément désordonné. J’embrasse son torse. Un baiser… un autre… une pluie de baisers se déposent sur son torse parce que j’ai le coeur qui éclate soudainement. J’aime cet homme. Tout simplement. J’entends un rire sourd, faible. Légèrement courbée comme je le suis, je vois ses mains qui ont entamées un mouvement pour me relever, mais qui ont laissé tomber en cours de route. Je continue mon exploration, ignorant pourquoi une telle exploration, lui debout, moi de plus en plus accroupie, qui n’avait encore jamais eu lieu entre nous. J’ai envie, terriblement envie de poursuivre cette exploration et je m’étonne moi-même. Mes mains ...
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