Vendanges
Datte: 02/03/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
jeunes,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
hsodo,
init,
confession,
prememois,
inithh,
... m’empêcher de l’exprimer, en ayant quand même la prudence de retourner la situation. — Mohsine ne vient plus te voir…. Marie-Laure me regarda en coin, et eut un petit sourire. — Ça ne risque pas… Je me demandais si c’était du lard ou du cochon. Avait-elle juste voulu dire que le fait que nous passions presque tout notre temps libre ensemble l’avait découragé ? Mais il m’avait semblé percevoir une certaine ironie… Le jeudi, nous restâmes assis dans le bosquet, sur un tronc d’arbre, un long moment, avant que je ne prenne mon courage à deux mains, m’approchant doucement avant de l’embrasser. Elle se laissa faire… deux secondes, avant de se raidir, se dégager et me dire : — Tu sais, de toute façon, on ne pourra pas le faire… Qu’elle ait envisagé la chose me parut, déjà, une victoire extraordinaire. Mais la seconde d’après, je réalisai à quel point j’étais naïf et imprévoyant. Elle ne prenait pas la pilule, et moi… je n’avais rien. Je ne pus que lui promettre de ne pas profiter de la situation, ce qui parut la rassurer. Nous rejoignîmes le groupe, main dans la main. J’étais partagé entre un prodigieux sentiment d’accomplissement et une frustration intense – pas seulement intellectuelle, je pouvais à peine marcher tant la contention sanguine s’avérait douloureuse. Le vendredi, Marie-Laure me fit à nouveau promettre de ne pas profiter de la situation. Puis, alors que je retenais mon souffle, elle déboutonna lentement mon short, avec quelques difficultés. Lorsque mon sexe érigé ...
... jaillit, elle eut un moment d’hésitation, puis commença à le caresser. Au bout de quelques secondes je réalisai que j’étais prêt à jouir… et que j’allais asperger Marie-Laure, qui se tenait toute proche, et bien imprudemment droit dans la trajectoire. Je l’arrêtai bien vite, plaquai ma propre main. J’eus un bref spasme, une éjaculation immédiatement interrompue, insatisfaisante. Nous en restâmes là… Embarrassé, je n’eus pas la présence d’esprit de lui proposer de lui rendre sa caresse. Je ne savais pas comment m’y prendre, mais j’aurais pu essayer. Je n’avais pas à avoir honte de ma maladresse, elle-même n’en savait guère plus que moi. Ce soir-là, en rentrant à la ferme, le vigneron m’annonça avoir reçu un coup de téléphone de mon père : à cause d’une contrainte de travail, il serait en retard. Je m’assis pour l’attendre, à côté de Serge, qui me dit attendre que la place se libère pour prendre sa propre douche. Les hommes succédèrent aux femmes dans le bâtiment en planches. Alors que les premiers commençaient à sortir, Mohsine apparut, sortant du pressoir, et gagna lui aussi la douche. Je regardais ces mouvements. À cause d’une vieille histoire, les douches collectives exerçaient sur moi une fascination un peu trouble. Les hommes sortis un à un, Serge se leva, et gagna à son tour le bâtiment. Il me jeta un bref regard, et je réalisai qu’il avait les joues rouge vif – comme à sa sœur, cela lui arrivait au moindre embarras. Je me demandai pourquoi… Et pourquoi Serge prenait-il sa ...