Vendanges
Datte: 02/03/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
jeunes,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
hsodo,
init,
confession,
prememois,
inithh,
... d’ironie… Le travail reprit. Maussade, et de plus en plus fatigué au fur et à mesure de l’après-midi, je ne m’amusais pas. J’accueillis la fin des travaux avec plaisir. Rentrés à la ferme, et une fois le contenu de la remorque de raisin englouti par le pressoir, le groupe se sépara. Marie-Laure rentra chez le voisin qui l’hébergeait. Les hommes s’assirent par terre, autour d’un thé – et de quelques bières –, pendant que les femmes gagnaient un bâtiment en bois qui, je l’appris, abritait les douches. Les hommes les utiliseraient à leur tour un peu plus tard. J’attendais mon père, Serge s’assit à côté de moi – un peu à ma surprise. Toutefois, il ne me dit que quelques mots. Moins fatigué que moi, il semblait nerveux, regardant le groupe d’hommes qui discutaient. Mon père arriva, je le rejoignis avec mon vélo, que je chargeai dans le coffre. En partant, je fis au revoir à Serge, maintenant debout, qui semblait attendre quelque chose. Le lendemain s’avéra peu différent. Courbatu, je fis néanmoins mon travail avec application. Mohsine coordonnait son monde, maintenant constamment la pression. Peut-être influencé par les sons âpres de sa langue, je le trouvais dur, trop dur, calme, mais donnant l’impression d’être capable de violence. Je surpris Marie-Laure, à plusieurs reprises, en train de le regarder. Mohsine nous avait ménagés, son autorité s’exprimant de façon très protectrice vis-à-vis de nous trois. Je soupçonnais que la raison de fond de son attitude était de plaire à ...
... Marie-Laure… et cela semblait marcher. Le midi, j’essayai de nouveaux angles d’approche, auxquels j’avais réfléchi dans la matinée. Ma conversation avait tendance à être un peu trop sérieuse, Marie-Laure décrochait parfois, je m’efforçais de corriger le tir, avec un relatif succès. Durant notre promenade, elle me laissa lui tenir la main, le temps de l’aider à enjamber un fossé… et quelques secondes de plus. Contrairement à ma plus grande crainte, car je ne me sentais pas de taille, Mohsine ne parut plus du tout s’intéresser à elle et ne vint pas nous voir pendant la pause. Je progressais petit à petit, au long de la semaine. Marie-Laure, je le découvris assez vite, avait ses propres complexes. En échec scolaire, elle en était gênée vis-à-vis de moi… Conscient que ma motivation principale était le désir, et rien que le désir, et que je ne la reverrais sans doute pas après ces vendanges, je m’efforçais d’éviter tout ce qui la mettait mal à l’aise. Ma solide expérience campagnarde des animaux, oiseaux et insectes, et des plantes s’avéra le terrain le plus sûr, car elle s’en montrait curieuse. En rentrant, nous traversâmes le champ de maïs… Je jouai à l’attraper, elle se laissa faire avec bonne volonté, me laissant toucher son corps, l’enlacer un bref instant, comme par jeu. Le frémissement que je ressentis chez elle m’excita au plus haut point. C’était de bon augure… Marie-Laure ne regardait plus Mohsine. J’en étais soulagé, et en ressentais même une petite vanité. Je ne pus ...