Vendanges
Datte: 02/03/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
jeunes,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
hsodo,
init,
confession,
prememois,
inithh,
... de temps, d’un geste brusque, si brusque que je me demandais tout à coup s’il avait perçu ma présence, Mohsine l’interrompit, arrêta l’eau. Pendant que le bruit du chauffe-eau décroissait graduellement, il était grand temps pour moi de m’éloigner en faisant le moins de bruit possible. Je connus ensuite l’une des soirées et des nuits les plus agitées de mon existence, mon cerveau surexcité subissant un déferlement d’images et de sensations. Je n’étais pas moralement choqué de ce que j’avais vu : j’avais grandi dans un environnement tolérant, dans une des périodes les plus libérées que notre société ait connu. Le choc que j’avais reçu était autre. Mon total manque d’expérience ne m’empêchait pas d’avoir une connaissance sexuelle assez complète, bien que théorique. La première partie de la scène, la fellation, m’avait mis mal à l’aise, la seconde partie, la pénétration de Serge, m’avait, sans ambiguïté, excité. J’étais au fait qu’un garçon pénétré pouvait prendre du plaisir, et avais pu l’imaginer… mais rien ne m’avait préparé à voir, aussi en détail, la forme de ce plaisir, ni à sa violence, ni sa durée. Je me rappelais avec acuité une autre découverte, bien des années avant. J’avais pour la première fois quitté le giron familial pour une colonie de vacances. La première douche collective avait été une dure épreuve – embarrassé par ma nudité, je m’étais réfugié dans un coin, me cachant au mieux. Lors de la troisième ou quatrième douche, m’étant nettement enhardi, j’étais ...
... resté en pleine lumière. J’avais une érection… à la mesure de ma taille de l’époque, provoquée par ma propre nudité, je n’ai aucun souvenir d’avoir même regardé les autres corps nus autour de moi. Soudain, un garçon plus grand s’en était offusqué, essayant de me frapper d’un coup de pied, manquant heureusement sa cible. J’étais cloué par la surprise, pendant qu’il me traitait avec mépris. Francis, le plus grand des garçons, s’était interposé, lui rappelant que je n’étais qu’un gamin… Durablement marqué, je m’étais rapproché les jours suivants de Francis, recherchant sa protection, d’ailleurs très efficace. Il dominait tous les autres d’une tête, et plus personne n’osa se moquer de moi. La dernière nuit, tout le dortoir était endormi quand je fus réveillé par une présence se glissant dans mon lit. C’était Francis, qui me fit signe de me taire, avant de se serrer contre mon dos. Je ne comprenais rien à son jeu, qui semblait être de m’immobiliser sous lui et d’essayer de descendre mon pantalon de pyjama, et, en me débattant, je le déséquilibrai. Le bruit qui s’ensuivit, suivi de quelques mouvements dans le dortoir, le fit fuir précipitamment. Le lendemain, je rentrai chez moi. L’été suivant, de passage pendant quelques jours chez des amis de mes parents, je dévorai certains articles du Larousse en vingt-deux volumes que ceux-ci venaient d’acquérir : ceux sur les avions qui me passionnaient, mais bien sûr aussi tous ceux sur la sexualité. Je compris ce qui s’était passé, et ce que ...