Vendanges
Datte: 02/03/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
jeunes,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
hsodo,
init,
confession,
prememois,
inithh,
... pas le rester. La perspective de rencontrer des filles n’avait pas peu joué dans mon insistance à faire les vendanges. En l’occurrence, il n’y avait qu’une fille accessible, mais elle me convenait bien. Sa petite stature me faisait me sentir grand et fort, alors que j’étais de taille moyenne, et poids léger. Restait à risquer les premiers pas, sans trop attirer l’attention de son frère. Heureusement celui-ci, maussade et l’esprit ailleurs, ne semblait guère se soucier de quiconque. Marie-Laure riait facilement, j’eus l’impression de l’intéresser, à défaut de lui plaire. La pause était assez longue – la plupart des ouvriers faisaient une brève sieste après le repas. Elle proposa de me montrer les environs, proposition que je saisis au vol, et que Serge – à mon grand plaisir – déclina. Marie-Laure me montra les alentours immédiats, un bosquet, un champ de maïs – elle ignorait le nom de ce qui y poussait – le chemin ramenant à la ferme… Pure citadine, elle avait une attitude ambiguë envers cet environnement, qui pour elle était un peu mystérieux, et surtout ennuyeux, un point de vue que je partageais sur le moment. Elle dut bien se rendre compte que c’était elle seule qui m’intéressait, mais n’en laissa rien voir, alors que rassemblant tout mon courage, je parvins à glisser que je la trouvais « vraiment pas mal », ce qui la fit rire. Nous revînmes sur le lieu du repas. Mohsine, le chef d’équipe, discutait avec Serge, toujours isolé du groupe. Je soupçonnai fort que celui-ci ...
... était en train de se faire réprimander pour le peu de cœur mis à l’ouvrage le matin, car il avait les joues empourprées. En m’approchant, je me raidis et me préparai mentalement, me disant que si la réprimande s’adressait collectivement à nous trois, ce serait plutôt injuste – j’avais la nette impression d’avoir ramassé plus de raisin que les deux autres réunis. Mais il n’en fut rien. À ma grande surprise, en nous regardant tour à tour, Mohsine nous dit, dans son français imparfait : — C’est bien que vous travaillez avec nous. Il fixa Marie-Laure, que je vis légèrement rougir, se redresser, puis s’appuyer sur une jambe, créant un léger déhanchement… Consciemment ou non, elle prenait une attitude qui la valorisait au mieux, une pose de séduction. C’était très exactement le genre d’attitude que j’aurais aimé lui voir un peu plus tôt, alors que je la complimentais, plutôt que de traiter mon approche en plaisanterie. Visiblement, elle était beaucoup plus sensible à l’intérêt d’un homme mûr. Je regardai Mohsine. Sa stature, son attitude, révélaient son calme, son autorité, sa confiance en lui. J’eus un coup au cœur. Cet homme n’était peut-être qu’un étranger, chef d’équipe d’ouvriers agricoles, mais je n’avais aucune chance d’approcher son assurance, son autorité naturelle, sa virilité, sa prestance physique. Détournant les yeux de Marie-Laure, Mohsine croisa mon regard, mon admiration envieuse, plissa les yeux, puis me sourit avec une réelle chaleur, à peine, peut-être, teintée ...