Souvenir de rando
Datte: 02/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
vacances,
campagne,
vengeance,
Oral
fsodo,
jouet,
confession,
... d’autre. Même pas une bouteille d’eau. La vraie touriste. Touriste qui a quand même plusieurs heures de marche dans les pattes. Mais son problème n’est pas la fatigue. Non, plus bêtement, ce sont les ampoules. De magnifiques ampoules qui la font souffrir et qui lui gâchent le plaisir. Heureusement, papa Christophe est prévoyant et a ce qu’il faut dans son sac à dos. Emma – elle s’appelle Emma – est vite sur pieds et j’accepte qu’elle se joigne à moi. Je reconnais que je voulais faire mon malin et lui montrer qu’elle ne pourrait pas suivre, mais pour un peu, c’est moi qui ai failli demander grâce. Elle est sympa, cette fille, un peu bavarde à mon goût, alors que pour moi, la montagne s’accompagne de silence et aussi que le souffle doit être réservé à la marche et pas gaspillé en bavardages. Le soir, seul dans mon chalet, je me rends compte aussi qu’elle est redoutable pour extirper les confidences. J’ai raconté à une inconnue de 20 ans mes problèmes de couple, moi qui suis un « taiseux », ce que Valérie me reprochait souvent. Il faut dire aussi que, comme je lui demandais ce qu’elle faisait seule si loin de son pays, elle m’a balancé d’un coup : « Je suis venue avec ma copine, mais il a fallu qu’elle rentre pour un problème de famille. J’ai décidé de rester car tout est déjà payé. » Mais un peu plus tard, elle m’a carrément annoncé qu’elle était lesbienne et que sa copine était aussi « Sa copine ». Deux solitudes se rassemblent ; je lui propose de faire « rando commune » le ...
... lendemain. La montée vers le Plan de l’Aiguille est un long cheminement en forêt avant de déboucher dans des alpages. Pendant un long moment le sentier est si étroit qu’il faut marcher l’un derrière l’autre, et Emma marche devant moi. Je ne sais pas ce qui me prend, mais mes pensées empruntent un chemin particulier. La chaleur est accablante et nous transpirons beaucoup, au point que le short et le polo d’Emma la transforment en « Miss tee-shirt mouillé » avec une vision charmante sur ses courbes. Cette vision associée à un délire où je l’imagine avec une autre fille me donne une trique d’enfer, trique d’autant plus forte que je suis privé de sexe depuis des semaines. Mon bâton entre les cuisses s’irrite des frottements et de la transpiration au point que, sans m’en rendre compte, je ralentis et qu’au virage suivant Emma constate mon retard. — Alors, on ne tient pas la cadence ? me dit-elle avec un sourire aux lèvres. Elle m’attend. Je suis à côté d’elle, dans le virage où le chemin s’élargit un peu. Elle insiste : — Fatigué ? Vous voulez qu’on fasse une pause ? Sa moquerie m’énerve. Je suis censé être mieux entraîné. Elle a alors une remarque qui me fait éclater. — Vous avez 40 ans, si je comprends bien. À votre âge, on est déjà moins résistant ? J’explose. Je vais moucher cette insolente. — Je bande. C’est votre faute, avec vos habits si collants. Cela me gêne pour marcher. Étonnamment, elle ne s’offusque pas d’une telle remarque grivoise. — Oh, je comprends. Il ne faut pas ...