Moins par moins donne plus (suite) - Histoires de Sexe

Moins par moins donne plus (suite)

... d’accord, depuis cette époque j’ai pris un peu de rondeurs, mais j’arrive tout de même à entrer dedans. Après deux maternités, je ne suis pas certaine que beaucoup de femmes puissent en dire autant. Régulièrement, je surprends le regard de Ruis qui dérape vers moi. Est-ce ma faute si le chemisier est mal boutonné et que je ne porte pas de soutif ! Est-ce ma faute si le short est si serré qu’il marque mes fesses et moule littéralement le pubis ! Tiens, j’ai oublié de mettre un slip ! Encore un exemple de la force de l’imagination. Habillez de façon suggestive une femme que vous avez pourtant vue nue, pas plus tard que la veille sur la plage, et c’est une autre vision de sa féminité. Mais aussi le souvenir de cette nuit où cette même femme a gémi entre ses bras. C’est frustrant pour l’homme qui me mate discrètement. Je suis certaine qu’il se retient de me parler de l’échange avec mon mari afin de pouvoir me sauter dessus et me montrer ses envies. Des envies que son short a bien du mal à contenir. Dans les chambres à l’étage, il fait tout de suite chaud et je transpire. La sueur participe à mon exposition. Le tissu colle sur ma poitrine. Un rapide coup d’œil dans la glace confirme que je suis totalement indécente. En tout cas, ce n’est pas dans mes habitudes de m’exhiber de cette façon. Je fais semblant de me découvrir ainsi. — Oh ! Excuse-moi, je ne m’étais pas rendu compte combien je suis indécente. Et je fais mine de cacher ma poitrine avec mes bras. — Je t’en prie. Peggy ...

... cela ne me dérange pas. Je t’ai déjà vue toute nue, et toi aussi d’ailleurs. Alors…— Peut-être, mais (et je ris en montrant son entrejambe) cela doit te gêner pour ranger. Il rit aussi. J’attrape une serviette qui traîne pour me recouvrir un peu. — Faisons une pause. J’ai chaud. Il s’assied, regarde ailleurs. Un moment le silence pèse avec son poids de sous-entendus. — Si Roxane nous avait vus, elle serait peut-être mécontente, dis-je.— On ne fait rien de mal. C’est nous qui faisons le sale boulot et eux ils se baladent.— Tu as raison. Long silence et je reprends. — Remarque, hier soir c’est elle qui a mis l’ambiance.— C’est vrai.— Après nous être couchés, j’ai bien entendu dans votre chambre que l’ambiance continuait. Les murs sont si minces… Je suis indiscrète, mais c’était vraiment un vrai plaisir de vous entendre. Ses satanés lits sont des caisses de résonnance. Vous avez mis toute votre ardeur. C’était… C’était…— Excitant ?— Oui, je dois bien le reconnaître.— Mais tu peux. De toute façon votre lit est aussi bruyant que le nôtre.— C’est vrai et je dois dire que de vous entendre… Aussi manifestement Pierre était encore tout excité de la drague de ta femme et il…— Il quoi ?— Cela me gêne. C’est intime.— Pas plus que les bruits qui traversent les murs.— C’est vrai. Il m’a fait l’amour divinement. Comme il faisait noir, j’ai même pensé qu’il s’imaginait continuer le jeu avec Roxane. J’ai honte de penser cela, mais de toute façon c’est moi qui en ai profité. Un festival…— ...