L'existence d'un esclave de pied
Datte: 08/03/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... posaient dans ses mains et l’esclave s’empressait de la déchausser. Sentir les pieds de sa maîtresse était aussi une obligation. Non pas que Sandra y prenne particulièrement plaisir mais elle avait l’habitude de dire que l’air frais, pur, l’oxygène ordinaire était réservé aux êtres humains. Les esclaves, étant moins que des animaux, de simples objets, ne bénéficiaient pas du droit de respirer cet air, du moins pas autrement que lors d’occasions exceptionnelles : le seul air qu’ils étaient en autorisation de respirer et d’inhaler à pleins poumons était celui qui était chargé de l’odeur des pieds de leurs maîtresses, cette senteur piquante, salée et chaude de sueur très caractéristique. Aussi, plusieurs heures par jour, Sandra usait de son esclave comme d’un repose-pied. Durant ce temps, elle se faisait plaisir, lisait, regardait un film, mangeait, se prélassait. Le genre de vie qu’une maîtresse méritait, de repos et de bien être. L’esclave, lui, écrasé sous les pieds d’une femme qui ne daignait même pas lui accorder une bribe d’attention, avait pour seule consigne, autre que rester immobile et silencieux, de respirer l’odeur de pied qui inondait ses narines, de s’en imprégner le plus possible et de l’associer à une odeur délectable qu’il devait vénérer. « Le jour où, chaque nuit, tu rêveras de mes pieds et de leur odeur, disait Sandra à Fox, alors tu seras un bon esclave de pied. » Et puis il y avait ces moments où Fox usait de sa langue, évidemment. Pour nettoyer les pieds de ...
... sa propriétaire en fin de journée, notamment, lorsque s’étaient accumulés saleté, poussière, peaux mortes et transpiration, autant d’éléments qui constituaient « le repas d’un esclave de pied idéal » comme répétait souvent en riant Sandra. Parfois, Fox n’avait littéralement le droit de n’avaler que ça, lorsqu’il était puni : la saleté sous les pieds nus de sa maîtresse. Mais Sandra exigeait aussi de Fox qu’il lui lèche les pieds purement et simplement par plaisir de sentir une langue humide et fraîche humecter cette partie très sensible de son anatomie. Elle appréciait tout particulièrement que son esclave s’attarde sur l’espace entre son gros orteil et celui d’à côté. Fox passait parfois des heures, sa langue devenant de plus en plus douloureuse, à polir cette région du pied de Sandra comme on le ferait avec une pierre précieuse. Ainsi, la vie d’un esclave de pied était entièrement tournée vers les pieds de celle qui le possédait, une vie épuisante faites de souffrance, de peine mais de quelques rares moments de joie intense lorsque sa maîtresse le récompensait et se montrait généreuse avec lui. De l’autre côté, la vie d’une propriétaire d’esclave, à l’opposé de celle de son objet, était une existence épicurienne de plaisirs sans cesse renouvelés, de confort, de luxe… Sandra aimait dire à Fox que « Certaines personnes naissent pour avoir une existence facile et être servies au doigt et à l’œil. D’autres personnes naissent pour souffrir perpétuellement et être au service des ...