Premiers orgasmes
Datte: 11/03/2021,
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Première fois
Le divorce de mes parents venait d'être consommé, mon père déjà absent allait l'être plus encore, ma mère doucement s'enfoncer dans des phases de dépressions, ponctuées ça et là de moments de clarté.Ma meilleure amie venait de quitter le collège, la ville, elle aussi victime d'une séparation parentale.J'enviais ces autres filles qui au sortir du collège partaient bras dessus bras dessous se chuchotant mille confidences amoureuses.Je me sentais bien seule, perdue au milieu d'un océan.Depuis ma prime enfance, j'étais dans toutes les classes fréquentées, j'étais la plus petite , celle que l'on parait de surnoms, suivant l'intonation ou le regard, ils pouvaient être affectueux d'autres fois moins, la puce, la crevette, Barbie en raison de mes longs cheveux blonds et mon allure de poupée réveillant de douloureux souvenirs de l'école primaire où j'étais la proie d'une groupe d'enfants qui ne cessaient de me soulever, me ridiculiser comme une poupée.Je faisais mine de sourire laissant les larmes en dedans.Ne pas montrer, ils auraient été trop contents !Il en fût de même de mon corps alors que certaines filles s'épanouissaient, elles grandissaient, grandissaient tandis que moi je peinais à les suivre.Elles jouaient de leurs formes dans des tenues qui révélaient et décolletaient, mon corps , j'en masquais la platitude dans des tenues amples, certes le mien évoluait mes dans des proportions infimes, un fin duvet venait d'apparaitre, mes seins cherchaient désespérément à sortir même ...
... si l'hyper sensibilité de mes mamelons venait d'apparaitre.Les premiers maux de ventre et les questions sans réponses, pas envie de solliciter ma mère trop occupée à ces malheurs.Alors je me suis parée du manteau de la solitude , sauvage, je faisais tout pour être invisible tandis que d'autres se déhanchaient dans des tenues moulantes moi je rasais les murs, flottante dans l'amplitude de mes tenues.Mon univers ?la gymnastique que je pratiquais depuis toute petite, là sur les tapis et les agrées je devenais oiseau, légère je m'envolais.Mon havre de paix ? c'était ma chambre , là je lisais pour m'enfuir, fuir l'ambiance morose de la maison, les crises conjugales lorsque mon père téléphonait ou qu'il venait me chercher pour un weekend bien que cela fût très vite chose rare.Il avait ses affaires comme il disait pour excuser un weekend où il ne viendrait pas me prendre , ah oui ses fameuses affaires comme disait ma mère au téléphone lorsqu'elle appelait Glawdys sa cousine pour se confier,.... " ses putains " d'affaires, les" greluches", les "salopes "comme elle les nommait.J'avais découvert la bibliothèque municipale, source inépuisable de voyages vers un ailleurs toujours plus beau que mon quotidien et puis un cinéma qui faisait cinémathèque, j'aimais l'érudition des débats qui suivaient la projection, écouter les grands parler, débattre. J'étais une fille timide et fermée, comme l'était mon corps qui tardait à déployer ses ailes. Mon évasion préférée, c'était chez Glawdys, la ...