Faites les mots, pas l'amer
Datte: 30/10/2017,
Catégories:
f,
fh,
extracon,
inconnu,
piscine,
hotel,
douche,
amour,
vengeance,
contrainte,
dispute,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
nopéné,
jeu,
humour,
... bouillonne des pensées les plus folles. Quelle différence entre sa manière de faire les mots, et la mienne, que je m’efforçais de garder romantique ! — Votre désir ne m’étonne qu’à moitié, tant j’ai moi-même envie de douces impertinences, de câlineries, de promenade le long de votre colonne vertébrale, de parcourir votre torse de mutins baisers, de m’attarder un peu plus longuement sur la pointe d’un de vos tétons. Imprimer ma bouche au creux de votre ventre, venir humer à pleines narines vos mâles odeurs, caresser de la pointe de ma langue le bout de votre gland, un rien ému des promenades de ma bouche, et continuer à vous respirer à plein poumons, m’emplir de ces parfums-là. C’est enivrant ces senteurs, puissamment narcotique. Vous caresser encore et encore, attendre vos soupirs d’aise, les faire devenir de plus en plus profonds, aussi profonds que les gouffres de mes désirs, à voir chavirer de façon irraisonnée votre bassin, voir naître votre envie à l’unisson de la mienne, et finir dans la rythmique effrénée, consécutive à d’indécentes, légères ou appuyées tour à tour, de somptueuses caresses, des yeux, de la bouche, de la langue et des mains confondus, dans la cadence échangée, dans l’irrépressible basculement du bassin, dans la rencontre violente de la pure animalité. Les yeux brillants, elle fait une courte pause. Puis, contrairement à ce qu’elle avait exigé, elle s’autorise à joindre le geste à la parole et se met à me déshabiller tout en décrivant à haute voix chaque ...
... découverte. — Enfin ! Enfin je vais pouvoir contempler votre raideur naissante, passionnément. Puis, sans crainte d’être interrompue, longuement la déguster, de la pointe rose aux boules gonflées de vos sucs. Les babines retroussées sur un enfantin sourire, savourer mon repas sans jamais vous toucher, vous faire languir et languir encore, éterniser à l’infini mon divin festin. Finalement, presque comme par hasard, frôler un peu de peau découverte, la peau si douce de votre gland. Vous sentir alors frémir un peu plus fort, devenir d’une secousse un totem de plaisir. Ensuite, succomber à l’envie de goûter plus avant votre douceur, jusqu’à glisser votre membre raidi au creux de ma bouche, l’engouffrer en totalité, me repaître de votre tige mise à nu, jusqu’à plus soif. M’accorderez-vous le plaisir de mettre la touche onctueuse de vos propres humeurs au fond de ma gorge pour épice terminale à goût animal ? Entièrement nu sous son regard gourmand, je me sens trop bien pour répondre à cette question somme toute purement rhétorique. Je la laisse poursuivre sur son agréable lancée. — Même à ma merci, vous n’êtes point objet, ou véhicule de plaisir, vous êtes le plaisir, son absolu don. Vous dire alors, vous hurler, que j’ai l’envie démesurée de me crucifier sur vos raideurs, de me repaître de votre odeur, de vous sentir vivre au chaud de moi, de criante, coulante, éjaculante manière. Enfin, prendre en plein ventre votre vie, son expression chaude, odorante, vous sentir vous mouvoir, ...