1. Faites les mots, pas l'amer


    Datte: 30/10/2017, Catégories: f, fh, extracon, inconnu, piscine, hotel, douche, amour, vengeance, contrainte, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, jeu, humour,

    ... vous sentir vous émouvoir, et, Dieu que cela peut me manquer depuis que je vous ai rencontré, vous baiser sauvagement, sans préliminaires savants, sans les douces attentions, sans rien d’autres que l’expression des tensions, mes mains plantées dans vos épaules, votre queue vissée au fond de mon ventre, ma bouche se repaissant du gout de vos aisselles, ma langue goûtant et buvant toutes les sueurs perlant sur votre peau. Tout en récitant sa mélopée sensuelle, elle caresse les lieux décrits, met en émoi chaque centimètre carré de ma peau, voltige d’un bout à l’autre de mon corps entièrement soumis à son bon plaisir. Son envie ainsi déclamée est si communicatrice qu’elle fait d’emblée monter mon excitation à son maximum. Comme une femelle en chaleur, elle me met en rut, me pousse à la saillie, seule issue à cette manière débridée de faire les mots. Succombant elle-même à la violence de ses envies, elle me donne finalement en un tour de main l’explosion de plaisir qui lui manquait tant depuis quelques jours. Je m’abandonne à sa dextérité, et me laisse faire jusqu’au jaillissement final, dont elle contemple le déferlement d’un air mi-amusé, mi-attendri, une main profondément enfouie entre ses cuisses, le souffle court, le regard chaviré. — Boire votre vie, me délecter de vos frissons, me repaître de votre virilité tendue de désirs, m’enivrer de cette odeur musquée et masculine qui habite mes narines… Si je ne m’en vais pas à l’instant, je vais finir par vous bouffer tout entier. ...
    ... Il n’est point encore temps. Adieu, je garde le meilleur de vous sur ma peau, et l’image de votre plaisir au fond de mon cœur. Elle dépose un très léger baiser sur mon membre encore tressaillant, puis sort de ma chambre, en dégustant ostensiblement l’épaisse giclée qui recouvre ses doigts. Ooo000ooo Je suis contrarié de ne pas voir Meike au bord de l’eau le lendemain matin. C’est mon dernier jour dans la région, il est temps de retrouver une manière plus orthodoxe de travailler. J’ai passé une partie de la nuit à réfléchir à une éventuelle suite à donner à cette étrange relation et j’aurais besoin d’elle pour y voir plus clair. Son absence ne m’étonne cependant qu’à moitié. L’hypothèse d’une discussion orageuse entre elle et son homme me perturbe même fortement et m’empêche de travailler. Je renonce rapidement, et préfère aller régler les formalités de départ plutôt que travailler dans le vide. Je la découvre assise dans le hall de l’hôtel, la mine défaite, les yeux gonflés et rougis. — Meike, mais…, que s’est-il passé ?— Il s’est emparé de moi par surprise, ce matin au réveil. Il m’a fait l’amer jusqu’à la lie… je n’ai rien pu empêcher. Sa détresse me fait complètement craquer. Impuissant à lui offrir mieux, je la prends entre mes bras. Elle se serre de toutes ses forces contre moi. Son étreinte se relâche dès que je pose mes lèvres contre son cou, le nez dans ses cheveux. — Je n’ai que des mots d’homme à vous offrir. J’ai peur qu’ils ne suffisent pas à vous apaiser.— Alors ...
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